Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Banda Yakpa Wada 7

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 22,5 cm. 
  • Hauteur :
    39,5 cm.
  • Poids : 
    275 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé.
  • Pays : 
    Afrique Centrale, Congo, Sud Soudan.
  • Peuple :
    Banda.
  • Ethnies : 
    Yakpa, Wada.
  • Période estimée : 
    Années 1900.
  • Autres informations :
    Vente enchère Dupont Morlaix.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Ferronnerie d’Afrique centrale, H. Westerdijk p 80, n° 1.
    Les couteaux de jet du sud, Luc Lefebvre, vol 2 p 84 N° 227.
    African métal implement, p. 28.
    The cutting edge p. 72.
    De fer et de fierté p. 108.
    Beauté fatale P. 162.
    Waffen aus Zentral-Afrika p. 68.
    Kipinga P 113.
    Couteaux de jet ou la collection d’un peintre, groupe 9.  

Synopsis

Monde d’antan et maintenant !

Soulignons l’Impérieuse nécessité de dépasser les récits et chants de griots de la part de certains de nos imminents historiens, ceux là qui ne font qu’ovationner ce qui aujourd’hui constitue le véritable syndrome de rémanences des conflits et oppositions inutiles des entités, lesquelles ne demandent qu’à vivre en paix. 
Il s’agit d’instruire les consciences endolories de la jeunesse centrafricaine, habituée aux clichés destructeurs de la nation centrafricaine.

Par exemple, vous trouverez des thèses entières d’éminents historiens centrafricains cherchant à prouver quelque chose aux Centrafricains, sans jamais arriver à se convaincre eux- mêmes.
Du genre les Bayas sont des « peuples guerriers », les Banda sont des « fuyards », les Ngbandi sont des « peuples pêcheurs ».
Les sultans sont d’éminents princes qui disposaient d’esclaves dans leurs cours.
Ils ne tiraient jamais les conséquences néfastes pour le progrès du pays et de l’humanité entière.
Mais seulement le côté bravoure et oppression du pouvoir des tyranneaux sur le peuple souverain.
L’important aujourd’hui c’est de mettre à plat tous les clichés et chercher au-delà de ces récits ce qui mérite d’être retenu et ce qui doit tout simplement être jeté aux orties de l’histoire de la RCA. 

Les Ethnies présentées ci-dessus sont comme nous avons eu à le dire des poussières de grands peuples donc des royaumes établis.

Leur parcours à travers toutes leurs pérégrinations, est la conséquence des oppressions et répressions que leur faisaient subir les rois tyranniques.
Chaque entité n’a rien à envier à l’autre. C’est pourquoi il est normal de voir comment elles ont essayé de reconstituer les royaumes antérieurs en RCA.
Chaque village avant la colonisation est une principauté qui dispose d’un Prince avec toute sa cour.
C’est bien là où l’intérêt historique devrait jouer à fond pour essayer de voir de toutes les ethnies précitées, laquelle est plus avancée dans son effort de construction des supports culturels.
C’est bien de ce côté-ci qu’il faut aller et non dans les velléités guerrières et esclavagistes qui ont fait plus de mal que de bien au peuple centrafricain. 

On doit arriver à se poser la question de savoir, quelle ethnie, malgré les vicissitudes des replis devant les razzias esclavagistes et les diverses guerres de domination extérieures, a réussi malgré tout à conserver la culture de base, à bâtir des maisons au lieu de vivre dans des pagodes en feuilles de raphia ou à constamment mener une vie à vau l’eau. 

Laquelle tissait déjà des étoffes pour se couvrir pendant que d’autres mettaient des cache-sexe et cache-séant en feuilles ou écorces de bois.
L’explication élémentaire de toutes ces choses pourrait bouleverser des a priori sur des programmes politiques, qui ont la prétention de chercher à résoudre de façon tout à fait nouvelle des problèmes que, depuis belle lurette, certaines entités ethniques centrafricaines ne considéraient pas comme un problème, mais comme allant de soi. Nourrir, vêtir, soigner, loger, éduquer ?

Auteur Isaac Benguemalet.

Descriptif de l'objet

La deuxième pièce, chargée en ciselures sur sa lame sommitale avec cette fois la représentation d’un reptile, beaucoup plus rare.
La courbe sous l’aile de tête n’est cette fois-ci pas hachurée de flashs ciselés sur l’arête mais possède au dessus une triple rangée de vagues. 
Ces décorations sont similaires au décor de l’arme n° 6, d’ailleurs je pense que la fabrication ou du moins les ciselures proviennent du même forgeron.

Détail cependant : le reptile bien que similaire dans sa conception a une  paire de pattes au lieu de deux comme sur la numéro 6.
Peut-être une présentation plus épurée du dessin souhaité ou une finition moins travaillée, un manque de temps, un travail inachevé, les raisons peuvent être multiples.
Ces deux armes ont été achetées ensemble.
Le corps est ciselé et la poignée est nue sans son habillage de rotang..
Le pourtour a également une belle inclinaison d’affutage sauf sur l’intérieur du corps et le dessous de la lame sommitale.

@ll@n