Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Bengé Yakoma 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 32 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     53 cm.
  • Poids : 
    532 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois et cuir.
  • Pays : 
    Ex Zaïre, République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Boa.
  • Ethnies : 
    Bengé, Yakoma, Bnadia, Nzakara.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1900
  • Autres informations :
    Salle des vente de Montpellier.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Tribal arms monographs
    vol 1/n°1 p 54.
    Beauté fatale p 177.

Synopsis

Bengé et analogies similaires


Ce très beau couteau de type faucille, très large et très galbé, nous vient de la République Centrafricaine.
Le petit modèle présenté avec cette courbe plus serrée était surtout référencé chez les Bandia, Nsakara et les Barambo.

Le travail de forge des Barambo et des Bengé se ressemblent.
Les deux perforations en bas avant la poignée montre une analogie avec les armes des Doko et des Ngbandi, ainsi qu’avec les armes des Yakoma.
Qui plus est, les deux perforations allongées sur l’axe médian de la lame avec leur contour ciselé de petits traits montre un travail typiquement Yakoma.
Les Yakoma aiment bien copier les armes de leurs voisins pour leur vie quotidienne ou pour l’exportation.

 

Descriptif de l'objet

 

Cette belle lame très courbée fait quand même huit cm au plus large dans la courbe et est entièrement décorée.
Tout d’abord, sur tout le tour de la lame se trouvent trois lignes en épaulement dégressif vers l’extérieur.
L’affutage se trouve de l’ergot intérieur en passant la pointe pour rejoindre le léger épaulement du dos.
Cet épaulement sert de départ pour l’arrête dorsale entièrement crantée jusqu’à la soie, ainsi que la partie courte se trouvant sous l’ergot.

La partie centrale, médiane de l’arme, est ciselée de pavés rectangulaires emplis de petites lignes parallèles faisant penser à des croix, le tout entouré par des lignes de points.

Au milieu des deux parties rectangulaires vides se trouve une perforation allongée et striée de petits traits ciselés à la méthode des Yakoma.
Les deux ouvertures à la base de la soie étaient recouvertes de fragments de fibres végétales maintenant disparues.
Elles étaient certainement recouvertes d’une partie en cuir ou en peau reptilienne.
Une lanière de cuir est prise sur l’ergot jusqu’à la boucle de soie sortant de la poignée.

@ll@n