Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Bumali Pomo 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 29,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     63 cm.
  • Poids : 
    893 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, fils de laiton et cuivre, bois.
  • Pays : 
    République Centrafricaine, Gabon,  Congo Brazza.
  • Peuple :
    Gbaya.
  • Ethnies : 
    Gbaya du sud, Bumali, Pomo, Djem.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Salle des vente d’Orléans.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Panga na visu p 99.
    Kipinga p 174/181.
    Fatal beauty traditonal Weapons
    From Central Africa p 196.

Synopsis

Les Gbaya Bantous

Les Gbaya sont un groupe de Bantous qu’on rencontre dans plusieurs pays africains.
Grâce aux multiples migrations forcées ou non qu’ils ont effectuées au fil du temps, ils sont arrivés  au Cameroun à partir du 18e siècle.
Ils se sont installés en s’adaptant à l’environnement tout en conservant leur culture malgré les influences qu’elle a pu subir.
Aujourd’hui, les Gbaya du Cameroun sont répartis entre les régions de l’Est et de l’Adamaoua

Les Gbaya sont un peuple qu’on rencontre dans sept pays africains : Le Soudan, le Congo Kinshasa (R.D de Congo), le Congo Brazzaville (R.du Congo), la République Centrafricaine, le Nigéria, le Libéria et le Cameroun.
Cette présence est due aux guerres tribales, les fuites de guerre et la conquête de nouvelles terres.
Quant à la signification du nom Gbaya, plusieurs versions se font entendre, mais nous allons nous arrêter sur celle donnée par le Chef Supérieur Aï-Ba Ngari,  pour qui le terme Gbaya signifie les os.

Au Cameroun, on les rencontre à l’Est, plus précisément dans les localités de Bétaré-Oya et Bertoua.
Ils pratiquent l’agriculture et le travail de l’or dans ces deux villes respectives comme activités principales.
La ville de Bertoua qui est un grand groupement administratif aujourd’hui doit son nom à un Gbaya, le roi Mbartoua, un véritable guerrier doté de pouvoirs mystiques qui, durant la période coloniale, a combattu les invasions allemandes à l’intérieur du pays.
Puis on les retrouve enfin dans l’Adamaoua dans les localités de Garoua Boulaï, Méiganga où ils pratiquent exclusivement le commerce.

 

Descriptif de l'objet

 

Ce couteau Bumali est assez important par sa hauteur et sa largeur, l’arme est massive.
La poignée en bois est mise en valeur en conséquence avec une belle patine brune.
Une partie de la soie a été fendue par forgeage et remontée en boucle, arrêtant la poignée.
La face arrière de la lame est légèrement bombée, la face avant est nervurée de renforts linaires suivant la forme de la tête ressemblant à un oiseau.
Un fil de laiton enroulé autour du corps en partant de la poignée habille la moitié de l’arme.
Côté extérieur de l’arme, l’épaisseur est crantée jusqu’au niveau de la pointe de la tête.
En partant de cette pointe, le reste est parfaitement affuté et coupant sur tout le pourtour restant jusqu’à rejoindre le fil de laiton de l’autre côté.

Une insertion ronde de cuivre se trouve au niveau de l’angle arrière à l’intersection des lignes de renfort, faisant penser à un œil.
Certainement une arme de parade ou de frappe.

@ll@n