Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ekonda Td 4

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     56 cm.
  • Poids : 
    194 grammes.
  • Matériaux : 
    Bois, fer.
  • Pays : 
    Afrique Centrale, République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Mongo.
  • Ethnies : 
    Ekonda, Konda.
  • Période estimée : 
    Années 1920-1940
  • Autres informations :
    Intermédiaire Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    African métal implements p 37.

Synopsis

Situation


On retrouve les Konda  » Ekonda » dans la partie nord de la République Démocratique du Congo (région de l’Équateur) où ils vivent en harmonie avec la Batwas, du groupe des Pygmées.


Ils font partie du groupe bantou, et ils vivent de l’agriculture et de la chasse le long des côtes de la forêt tropicale congolaise.


Ils sont liés au grand peuple des Mongo originaire des régions du Haut-Nil (Grands Lacs), qui appartiennent au groupe linguistique Ngala.

Les Ekonda vivent dans une région de forêt et de marécages.
On sait qu’ils sont sur place depuis le début du XIXe siècle.
Auparavant, ils se trouvaient au nord des rivières Ruki, Busira et Tshuapa.

Une institution réputée chez les Ekonda, mais aussi chez les Batwa qui vivent auprès d’eux et chez presque tous les Nkundu, est celle des Wale : les jeunes femmes primipares sont recluses durant des mois entiers, soumises à divers interdits.

Leur corps est enduit de poudre rouge.
La fin de leur épreuve est marquée par une grande fête longuement préparée.
Les souvenirs historiques n’inquiètent pas beaucoup les Ekonda, comme tous les Mongo d’ailleurs, ce sont des hommes du présent quotidien.
Aussi leur histoire est-elle mal conservée par la tradition orale.
Ils se contentent de citer les ancêtres les plus récents, soit quatre à six générations.
Si la couverture géographique de la population est caractérisée par sa dispersion, c’est à cause du milieu forestier qui ne favorise guère les communications.
Il existe cependant une culture commune mongo dont on peut expliquer l’unité par une certaine cohérence des migrations, malgré les guerres et les oppositions tribales.

(Suite dans Ekonda Td 5).

Réf : Zaïre, peuples/art/culture de Joseph-Aurelien Cornet.
Religieux, Frère des écoles Chrétiennes et missionnaire au Zaïre depuis 1964.
A enseigné à Kinshasa à l’académie des Beaux-Arts, puis a consacré une quinzaine d’années à l’institut des musées nationaux du Zaïre à Kinshasa.

Descriptif de l'objet

 

Sur ce sceptre en forme d’épée on retrouve les sections de découpages formés par des arcs de cercles habituels.
La lame lisse est plate très légèrement marquée en épaulement sur l’axe central et à peine martelée.
En bas de lame une partie n’est pas symétrique, ainsi que le haut de la tête qui est de nature zoomorphe, avec la représentation d’une tête de crocodile qui a la gueule ouverte.
La soie est assez large, triangulaire et entre profondément dans une petite poignée en bois de forme elliptique et en forme de cône à facettes inversé en bas.
Elle est habillée d’un bandage de fer de trois millimètres environ, jusqu’à la hauteur du cône inversé.

@ll@n