Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ga'anda 4

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 18cm. 
  • Hauteur :
    46 cm.
  • Poids : 
    601 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé.
  • Pays : 
    Nigéria.
  • Peuple :
    de l’Adamawa.
  • Ethnies : 
    Ga’anda.
  • Période estimée : 
    Années 1940-1950.
  • Autres informations :
    Vente enchères Orléans.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 

    Panga na Visu p 85.

Synopsis

Signature et mémoire

 

Le peuple Ga’anda du nord-est du Nigeria emploie diverses stratégies pour préserver et transmettre des connaissances essentielles sur les événements historiques, notamment la production d’objets matériels décorés pour servir de paysages de la mémoire.
Les plus importants de ces objets sont les récipients en céramique que les femmes artistes produisent pour contenir les esprits protecteurs et les porteurs de la culture Ga’anda – en particulier Mbir’thleng’nda et Ngum-Ngumi, qui sont censés avoir conduit le peuple Ga’anda dans sa migration vers l’ouest jusqu’à son emplacement actuel. 

La surface des récipients contenant Mbir’thleng’nda et Ngum-Ngumi est ornée de motifs qui distinguent leurs identités et définissent leurs significations et leurs objectifs.
Les motifs de nœuds en relief ou de crêtes imprimées dans l’argile sont leur caractéristique commune la plus notable.
Ces motifs rendent les récipients « scarifiés » avec des dessins identiques à ceux visibles sur la peau des femmes Ga’anda.
Cette scarification, ou Thleta, était réalisée par étapes, à partir de l’adolescence des filles et était une condition préalable au mariage. 

Bien qu’elle ne soit plus pratiquée, l’altération permanente de la peau d’une femme a créé un langage historique, une identité et un souvenir collectif pour les Ga’anda.
Les motifs de la thleta sont devenus un modèle pour inscrire le sens et l’efficacité d’autres objets, qu’il s’agisse de bols en calebasse pour servir la nourriture ou des récipients en céramique les plus sacrés utilisés pour contenir, invoquer et supplier les divinités tutélaires Ga’anda influentes.

 

(Marla C. Berns Stratégies de commémoration chez les Ga’anda du nord-est du Nigeria, 2020).

Descriptif de l'objet

 

Beau travail sur la forme de ce sceptre Ga’anda à la forme curieuse, hachette, couteau de jet, marteau, au choix!.
Je pense que comme la plupart, c’est un sceptre, un emblème hiérarchique, peu-être pour les prêtres ou sorciers, ou bien encore un sceptre de danse.

Beau et plus léger que les précédent déjà présentés.
Apparemment la tête a été ajoutée au moment de la forge sur le corps assez long et de section plus ou moins carrée.
Le corps se termine par une masse en forme de toupie.

Si on se base sur les ciselures de cet objet, il est fait pour un gaucher, bien qu’il soit ciselé sur les deux faces, la face avant a des ciselures supplémentaires sous la base de la tête.

@ll@n