Boa Mongélima 3
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 4 cm au plus large.
- Hauteur :
85 cm. - Poids :
635 grammes. - Matériaux :
Fer forgé et bois. - Pays :
République Démocratique du Congo.Ex Zaïre. - Peuple :
Boa. - Ethnies :
Boa, Mongélima, Hanga, Angba, Mba. - Période estimée :
Années 1900-1910 - Autres informations :
Ex collection Marianne et Helmut Zimmer à Zurich
Galerie Wallu Suisse.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Tribal arms monographs vol 1/n° 1, p 4 et 58.
Synopsis
Peuples Boa, Ababua et le fleuve Uelé
L’Uelé s’appelle kibali jusqu’à Dungu, Makua et Panda, et Uelé pour le restant de son cours.
Les Mangbetu l’appellent Kibali, les Azande, Makua et c’est cette dernière désignation qu’il garde sur un très long parcours.
Il a chez les Azande, un débit considérable, ses berges sont hautes, sa rive droite est bordée de forêts, sa rive gauche de plaines.
Son cours sinueux est coupé d’étranglement ou d’îles.
L’Uelé prend sa source à environ 1300 mètres d’altitude dans les massifs montagneux à l’ouest du Nil.
En descendant vers l’ouest, la rivière s’étale parfois en franchissant des massifs rocheux ; il se produit alors des chutes et des rapides qui rendent la navigation à vapeur impossible.
A Yakoma, l’altitude est de 400 mètres environ, soit une différence de niveau de 900 mètres pour un parcours de 1300 mètres.
Entre Dungu et Niangara le pays perd son aspect montagneux.
Il y a encore cependant quelques hauteurs isolées ; le mont Angba et les hauteurs de Ciasy.
A 15 kilomètres en amont de Bima, l’Uelé reçoit à droite un autre affluent assez important : l’Uere qui vient de Doruma.
Un peu plus en aval de l’embouchure de l’Uere, il reçoit un affluent très important : le Bima.
L’Uelé s’étale à la hauteur de Bima sur une largeur de 1200 mètres environ, pour traverser les chutes de Corombo ou de Goya.
Après avoir traversé les chutes de Kindia et de Nangwa il passe à Djabir ; de Djabir à Yakoma on rencontre une série de rapides qui se terminent par la chute de Mokawangu.
L’Uelé et le Bomu qui, par leurs confluents, forment l’Ubangui, ont un aspect un peu différent.
Descriptif de l'objet
Cette très belle arme est plus ancienne que les deux autres déjà présentées.
Elle provient de la grande collection de Marianne et Helmut Zimmer de Zurich.
L’ensemble de cette longue lame courbe a la face avant forgée de manière à former une série d’épaulements longitudinaux, parallèles entre eux s’épaississant de plus en plus en montant dans l’axe central.
Cet axe central est formé d’une bande plus large ornée de ciselures en lignes de points sur tout le tour de cet épaulement.
Sur une partie de cette surface centrale se trouve un décor ciselé de petits traits, formant de petites vagues, en face de l’ergot en forme de lune.
Tous les épaulements se rejoignent sur la pointe, ce qui produit un très beau dénivelé vers les arêtes d’affutages.
Sur la courbe extérieure en pointe se trouve un léger décalage qui arrête la longueur de tête de l’arme.
A partir de l’ergot en descendant, les marquages d’épaulements se resserrent vers la soie qui est perforée d’une lucarne de style Yakoma.
La poignée en bois est importante, assez longue et à plusieurs pans resserrées, en son centre.
Elle est traversée par la soie, puis la pointe remonte le long de la base de la poignée.
La face arrière est lisse et plane, un bandeau ciselé de décors en lignes fines parallèles et de deux losanges se trouve en face l’ergot en lune.
La base de la soie est également ciselée de petits traits le long de la lucarne et de petits arcs parallèles au départ.
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