Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Sango Yakoma 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 9 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    70 cm.
  • Poids : 
    1270 grammes.
  • Matériaux :
    Fer forgé, Cuivre et bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
    Ouganda, Sud Soudan.
  • Peuple :
    Ngbandi..
  • Ethnies : 
    Sango, Yakoma.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1910
  • Autres informations :
    Ex collection Edgar Hope
    Ex collection Peter Westerdjik.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Ngbandi-Yakoma Luc Lefebvre p 50.
    Heinrich Westerdijk 1975 Ijzerwerk van Centraal-Afrika.
     

     

Synopsis

              Les Sango et Mobaye

C’est l’ethnie d’origine de la localité de Mobaye, population de pêcheurs commerçants, faisant partie du peuple Ngbandi.
Ce sont également des piroguiers hors pair, souvent interprètes qui contribuent efficacement à la logistique française ou belge.
Déjà très répandue dans la région, la langue Sango a ainsi fini par s’imposer.
De nos jours, elle est la langue nationale de la République Centrafricaine.
La localité de Mobaye se développe de plus en plus au début de XXe siècle et s’impose comme étape obligée des missions du Haut-Oubangui.
Des commerçants indépendants puis des sociétés y installent leurs factoreries.
Le site de Mobaye (Mobaï) a de nombreux points communs avec Bangui.

C’est un cadre magnifique, dominé par des collines de grès-quartzite, roche qui barre la rivière et crée des rapides.

Les cases européennes occupent le point stratégique de la rive alors que celles des indigènes restent confinées à la périphérie.

Réf: Didier Carité (Auguste Béchaud )
Photographe-soldat en Afrique  centrale 1909-1912.


                                                           Danseurs Sango.

Descriptif de l'objet

 

Très belle arme de type faucille forgée d’une courbe profonde, large et très rigide.
La lame est ciselée et très chargée en décorations linaires, en points et en arcs de cercles, sur les deux faces.
Les deux faces ont des décorations différentes, hormis la ligne en point marquant l’axe central d’un bout à l’autre.
La face arrière est bordée le long de l’axe central côté droit d’une double ligne brisées, avec un point à chaque sommet.
Ces lignes brisées font penser à une direction, un déplacement, de plus elle comporte une double croix ce qui, chez plusieurs ethnies, signifie le sigle de l’araignée.
Le bas de lame présente une excroissance crantée, arrondie, percée d’un petit trou circulaire, bordé de deux lignes de point parallèles.
Sous cette excroissance, la lame en diminution est entièrement recouverte de fils de cuivre bien alignés.
La poignée en bois dans la continuité, sur sa partie cylindrique, est également habillée de la même manière ; la partie conique en terminaison est, elle, habillée de fils de cuivre torsadé.
Très belle arme, malgré sa grandeur, certainement une arme de dignitaire.

@ll@n