Lia Sengelé 2
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 13,5 cm au plus large.
- Hauteur :
54 cm. - Poids :
325 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois. - Pays :
République Démocratique du Congo. - Peuple :
Mongo du sud-ouest - Ethnies :
Lia, Sengelé, Iyembe, Ékonda. - Période estimée :
Années 1900-1930 - Autres informations :
Ex collecxtion Boumier..
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale armes d’Afrique centrale,
Jan Elsen p 211.
Synopsis
Les Sengelé 2
Relations inter tribales pacifiques.
Parmi les premières, il faut mentionner les marchés organisés par un pacte entre tel groupe riverain et ses voisins terriens.
Ces marchés tenus périodiquement étaient un élément d’échanges non seulement économiques mais aussi culturels.
En outre, ils étaient un élément de paix car la paix ne pouvait sous aucun prétexte être rompue pendant le marché.
Le lieu et le temps étaient sacrés.
Un autre élément de paix entre les groupes autonomes se trouvait dans la loi de l’exogamie.
Les mariages forgeaient des liens d’apparentement entre groupes étrangers et donc potentiellement ennemis.
De ce fait, certains membres d’un groupe déterminé étaient consanguins d’autres groupes d’où venaient leur mère, leur grand-mère, leur aïeule.
Ils jouissaient donc de la protection de leurs grands-pères, oncles, cousins.
Plus le nombre de mariages augmentait plus il y avait de chances de paix interclanique.
Des pactes d’amitié et les classes d’âge créaient d’autres possibilités de communications pacifiques.
Ces divers facteurs peuvent fournir une explication partielle du maintien de l’uniformité culturelle et linguistique ainsi que de la propagation de modes, pratiques magiques, chants, poèmes, danses.
De tout cela les traditions font très peu mention.
Ce qu’on y retrouve surtout concerne les mouvements magiques, et – dans les tribus centrales – les classes d’âges organisées en sociétés plus ou moins initiatiques.
Descriptif de l'objet
Cette lame assez épaisse mais pas très large nous dirige vers un travail de forge Sengelé, Lia, par ses étages successifs d’épaulements symétriques inversés.
Le haut est fendu et présente deux pointes en extérieur, recourbées vers le bas.
La partie centrale de cette lame est de couleur sombre avec encore quelques dépôts de scories de forge.
Cette lame est affutée sur tout le tour.
La poignée assez conséquente par rapport au volume de lame est en bois de base elliptique à étranglement central.
Particularité intéressante : une pointe conique se trouve en bout de poignée, certainement une influence des ethnies Tétéla.
@ll@n