Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Tikar 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 4,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     58 cm.
  • Poids : 
    535 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, ivoire.
  • Pays : 
    République Centrafricaine, Cameroun.
  • Peuple :
    Bamoun.
  • Ethnies : 
    Tikat, Bamoun, Bamiléké.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Ratton Hourdé.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Panga na visu p 62, Manfred A. Zirngibl & Alexandre Kubetz.
    African mètal implements p 22.
    .

Synopsis

Acculturation de lame

Un cas intéressant d’acculturation se présente avec les sabres camerounais calqués sur les armes européennes.

Les têtes de lion imitées surmontant les poignées sont dérivées de celles trouvées sur les pommeaux des sabres portés par les bureaux allemands et français à l’époque coloniale.


Les poignées sont généralement rivetées aux lames, les rivets étant souvent parsemés de vieilles pièces de monnaie allemandes montrant l’aigle à deux têtes et des symboles similaires.


Les lames souvent fourchues étaient généralement portées dans des fourreaux en cuir qui se terminaient également par des fourchettes.

Des lames pointues existaient également.
Ces épées sont assez rares, les poignées sont souvent en ivoire ; elles sont appréciées et recherchées des collectionneurs.

 

Descriptif de l'objet


Belle épée des Tikar du Cameroun, la lame est épaisse et rigide, le dos est un peu plus épais et non coupant.
Du dos au fil d’affutage elle est en pente constante sur la largeur et s’écarte légèrement en descendant pour finir sur un bout fourchu en deux pointes.

Le long du dos se trouvent en recto-verso presque trois rangées de ciselures en lignes verticales représentant comme la forme de grains de café.
La partie basse fourchue en a également le long des pointes, presque effacées, se qui tend à nous faire penser qu’à l’origine toutes la surface de la lame en était pourvue.
L’ affutage et l’usure les auraient effacées petit à petit.

La soie sur celle-ci traverse une belle poignée en ivoire composée de deux parties puis est rivetée en bout.
Cette poignée possède une garde en un seul morceau, sculptée et ciselée à chaque bout d’une tête de lion en gargouille avec, au centre, de chaque côté et écarté de la lame, un bouclier plus large cachant l’insertion de la lame.
La poignée de prise en main est composée d’une belle partie conséquente d’ivoire, conique en diamètre grossissant vers le bout.

La partie haute est sculptée d’un cercle puis crantée sur son arête, avec une excroissance en bouton demi-sphérique où le bout de soie est maté en bout (cela ressemble à un genre de couronne terminale).
La partie basse possède deux cercles superposés sur le pourtour et deux frises verticales face à face sont gravées de lignes croisées sur la hauteur de la poignée.
Très belle armes ancienne.

 

@ll@n