Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Kota Bumali 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 8,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     41 cm.
  • Poids : 
    193 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois.
  • Pays : 
    Gabon, République du Congo.
  • Peuple :
    Kota.
  • Ethnies : 
    Kota, Bumali.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Philippe Marambat.
    Delcampe.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Fatal beauty art et culture p 172 n° 220.
    Beauté fatale p 145.
    Panga na visu p 96.

Synopsis

Peuples Kota Origine, Migration

Le groupe kota de l’Ivindo comprend un grand nombre de tribus qui sont apparentées sur les plans linguistique et culturel d’une façon assez nette.
Les principaux groupes sont du sud au nord :
les Ndumu, les Mindassa, les Bawumbu, les Ambamba, les (Bu)shamaye, les Mahongwé, les (Ba)shaké
et les Bakota proprement dits, encore appelés Kota-Kota.
L’unité tribale des Bakota est un problème difficile qui est loin d’être résolu.
On trouve à l’intérieur de ce super-groupe ethnique un certain nombre de tribus qui, tout en se réclamant des Bakota auprès des peuples voisins, n’en sont pas moins très individualisées.
Au point que celles du nord ne comprennent pas la langue de celles du sud.
La constatation la plus troublante est ce partage en tribus patrilinéaires (Bakota de l’Ivindo) et matrilinéaires (Bakota du sud).
Si l’unité des Kota est réelle, comment a pu s’effectuer ce passage d’une organisation de parenté basée sur la filiation maternelle avec tout ce que cela comporte (importance du frère de la mère en particulier) à une organisation strictement patrilinéaire qui repose sur des concepts entièrement différents ?
Cette unité n’est peut-être en réalité qu’une unité de résidence.
Toutes ces tribus ont forgé des liens au cours des siècles par un voisinage constant et une solidarité linguistique qui s’opposent à la diversité d’origine des peuples immigrés qui sont arrivés depuis le XVIIIe siècle.
H. BAUMANN inclut les Bakota dans le cercle nord-congolais et le sous-groupe Ndzimu qui comprend les Mabéa et les Ngumba (pourtant bien apparentés aux Fang par leur style de statuaire rituelle), ainsi que les Ndzimu (ou Njem), Kunabembé, Maka, Bété, Kaka, Mbimu, Pomo, Bumali, Kwélé, les Kota-Kota de 1’Ivindo et Bokiba.
Il y ajoute les Séké, qui, pour nous, sont à rattacher aux Bakota du nord, les Kalé (Akélé), les Ngomo et les Ngwé.
Mais les autres Bakota, ceux du sud, sont liés aux peuples intermédiaires qui forment la liaison entre les langues du Congo et celles des Bantous du nord-ouest.

 *Baumann H., Westermann D. — Les peuples et les civilisations de l’Afrique.
Paris, Payot,
Collection scientifique, 1948.

 

                                     Sorcier Bumali avec son épée courte 1900

Descriptif de l'objet

 

Cette épée courte asymétrique en forme de belle feuille de saule est de taille moyenne.
L’arête axiale est à peine marquée, une fine ligne est parallèle à la lame côté droit et cela recto-verso.
La soie est plate et légèrement plus forte que l’épaisseur de la lame, ce qui donne une lame plus rigide.

La poignée est en bois, elle a la particularité d’être cylindrique bombée avant d’atteindre l’épaulement en forme de toupie qui se trouve au 2/3 de la poignée se terminant par une partie courte conique inversée.


Cette arme nous vient certainement des Bakota Bumali. (Voir photo).

La poignée en bois n’a aucune décoration, cependant il reste quelques marques à peines perceptibles en haut côté de l’entrée de la  soie, d’un ancien bandage.

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