Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Kota Ndzabi 3

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 7,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     48 cm.
  • Poids : 
    310 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, laiton, cuivre et bois.
  • Pays : 
    Gabon, République  du Congo.
  • Peuple :
    Kota
  • Ethnies : 
    Kota, Ndzabi, Fang.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1920
  • Autres informations :
    Intermédiaire Éric Claude.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Waffen aus Zentral-Afrika p 115.

Synopsis

Les Ndzabi. Habitat. (suite)


Les Ndzabi, (Nzebi) bien qu’étant majoritaires dans cette région, partagent l’espace naturel avec les Pygmées et plusieurs autres populations, entre autres, les Akélé, au Nord, et les Wumbu, au Sud.

Leurs voisins sont encore plus nombreux et l’interpénétration entre ces groupes est généralisée sur les marges de l’espace occupé majoritairement par les Ndzabi.
Un village est une réalité fugace.
L’usure des matériaux, la présence des insectes qui mettent en péril l’habitat mais aussi l’épuisement des ressources locales et l’appauvrissement des sols cultivés rendent impérative la mobilité des personnes.
Cette mobilité se double d’une très grande dispersion.
Dans la grande forêt la densité est d’environ un à quatre habitants au km2.
Dans les années 2000, ce sont à peu près « 100 000 personnes qui peuvent se prévaloir d’appartenir à un ensemble social nzèbi.
Le peu d’intérêt que les Ndazbi manifestent (en 1982) pour les constructions en dur tient largement à leur répugnance à se fixer durablement et, en conséquence, à leurs nombreux déplacements.

Certes il est nécessaire de permettre à l’espace cultivé et à celui qui est ouvert à la chasse de se reconstituer.

D’autre part, les habitations étant réalisées en grande partie en matériaux naturels, leur durée de vie est courte.
Mais un déplacement, jusqu’à quelques centaines de mètres, pour se rapprocher d’une route et vendre de la nourriture aux ouvriers des chantiers forestiers, peut offrir aussi l’occasion à des quartiers entiers d’éclater et de mettre fin à des relations de voisinage tendues.

Réf :  Wikipédia

 

Descriptif de l'objet

 

Cette belle épée courte nous vient des Fang et des Kota, reconnaissable à son cône terminal, que l’on retrouve sur les couteaux de sacrifice dit calao.

La lame d’une forge ancienne rappelle le travail des Obamba ; mais par contre elle est très lancéolée car les lames Obamba sont un peu plus trapues. 

Le centre de cette lame est à peine marqué par la ligne médiane recto-verso qui sert de renfort.

Cette lame à la soie plate est légèrement biseautée sur le côté droit, idem sur l’autre face.

La poignée en bois est habillée d’un cerclage grossier et épais sur base triangulaire jusqu’au centre de la partie conique.

L’autre partie basse est enroulée dans une feuille de laiton assez épaisse et sertie avec quelques agrafes de fer.

Un double cercle de fil de cuivre épais entoure l’extérieur de l’arête du cône fixé à l’aide de trois morceaux de laiton épais également.

Pour ma part, je trouve magnifique cette poignée de nuance grossière mais tenant parfaitement en main.

@ll@n