Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Kuyu 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 17 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    41 cm.
  • Poids : 
    194 grammes.
  • Matériaux : 
    Bois, fer forgé, laiton.
  • Pays : 
    Gabon, République Démocratique du Congo et République du Congo.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Kouyous, Kuyu.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Française.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    De fer et de fierté p 68/69.
    Fleuve Congo.

Synopsis

     Le serpent arc-en-ciel et la panthère

Les Kuyu sont un groupe ethnique divisé en deux clans totémiques : le clan des panthères à l’ouest du fleuve du même nom « kuyu » et celui des serpents à l’est.
Cette dénomination a été attribuée par une association secrète (ottoté), désignée par le chef, en référence à l’ancêtre fondateur lié à l’un des animaux sacrés.
Le serpent arc-en-ciel comme la panthère ont joué un rôle primordial dans la vie traditionnelle.
Lors des cérémonies d’initiation, le clan des panthères est représenté par sept tam-tams et celui des serpents par un danseur portant une robe en raphia et tournant sur lui-même.
Le danseur porte un cimier de danse appelé éouya.
Il s’agit d’une tête en bois, sculptée et peinte, attachée au vêtement au niveau du cou.
Appelée aujourd’hui kebe kebe, la danse est suivie par celle des chefs, des dieux Ebolita (la mère) et Djoku (le père), puis par le grand serpent Ebongo.
La cérémonie avait autrefois pour but de renforcer l’identité des initiés et de vanter leurs prouesses.
Le cimier avait le plus souvent une forme cylindrique, de petites oreilles, des dents pointues, des motifs sculptés et des traits représentant des scarifications, propres à la tradition.
La tête est surmontée de deux coques séparées par une raie, à l’image des coiffures portées par les femmes.

 

Descriptif de l'objet

 

Ce sabre nous vient de l’ethnie Kuyu, il est très recherché par les collectionneurs et d’ailleurs il n’est pas très courant.
Celui-ci a énormément servi, la lame épaisse est forte et très usée sur tout son tranchant et la couverture en cuivre sur la poignée en bois se détache un peu.
Par contre, le tressage du fil de fer autour de la soie allant à la poignée est absolument magnifique et très recherché dans sa conception.

Le dos de lame a un renfort large formant un rebord recto-verso avec une rainure en biais à la base de la lame côté dos de lame.
La poignée en bois est petite sur une base cylindrique évasée en haut et en bas, avec une plaque de laiton agrafée suivant la même forme.

@ll@n