Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Musseye Marba 4

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 21 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     70 cm.
  • Poids : 
    404 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé.
  • Pays : 
    Tchad.
  • Peuple :
    Sara du sud-est.
  • Ethnies : 
    Musseye, Marba, Massa du sud, Tupuri,
    Kéra, Kossop, Kuang, Guiziga.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1900
  • Autres informations :
    Ex collection Alain Descombes.
    Collection Mémoire-africaine.
    Réf. littéraires : 
    Couteaux de jet ou la collection d’un peintre
    Groupe 2.
    The African Throwing Knife
    Peter Westerdijk S.P.II (fig 11).

    *******************
      *Alain Descombes,

    de Périgueux, né en 1942, ingénieur en agronomie tropicale et
    sculpteur à ses heures perdues.
    Ce sont ses études d’agronomie tropicale qui l’orienteront
    durablement vers l’Afrique.
    Il y part dès 1967 ou il séjourne et travaille pendant 34 ans dans plusieurs pays (Gabon, Rwanda, Côte d’Ivoire, Cameroun, Zaïre…).
    Il arpenta en long et en large les pistes des pays où il travailla, parcourant la brousse, couchant dans les villages, s’immergeant véritablement dans
    ce monde « noir ».
    Au hasard des rencontres, on lui présenta des objets traditionnels,
    certains lui furent donnés, certains échangés et il en acheta d’autres.
    Cette collection est de nature très variée, ses choix s’étant portés sur
    des objets liés aux circonstances d’une émotion, d’une esthétique,
    d’une rencontre.
    Dans le but de redonner une vie à tous ces objets et de transmettre à d’autres leur réalité, Alain Descombes a présenté l’ensemble de sa collection à la vente.
    Cette pièce collectée in situ en fait partie.

  •  

Synopsis

             Razzias dans le peuple Sara

Certes, on observe, entre les tribus de la région, des variantes dans les caractères physiques et dans le genre de vie.
Beaucoup de différences assez minimes au fond, que l’on constate aujourd’hui entre les groupements, s’expliquent sans trop de peine.

Il faut tenir compte des événements suivants : les expéditions guerrières et les razzias opérées par les armées du Ouadaï, de Senoussi et d’une foule de Musulmans, marchands d’esclaves.

Sur les rives orientales du Chari, les razzias ont présenté un caractère de férocité particulière : les femmes et les enfants étaient massacrés, les villages détruits et les hommes les plus vigoureux emmenés comme esclaves.
La conséquence de cet état de choses a été de ruiner un pays autrefois prospère, d’en faire disparaître l’élevage et l’industrie.
Sur la rive gauche, au contraire, pays extrêmement fertile, les razzias ont été moins fréquentes et moins féroces.

Les indigènes étaient bien tenus, jusqu’à il y a peu, de payer un impôt en nature et en esclaves aux sultans dont ils étaient les tributaires, mais ils ne livraient que les hommes les moins robustes.
La race a pu continuer à prospérer et à conserver cette apparence de vigueur qu’on n’observe plus dans l’est.
Quoi qu’il l’en soit, on retrouve dans toute la zone que nous attribuons à la race Sara les mêmes coutumes et le même genre de vie.

Réf :
Docteur R.Verneau, L’homme races et coutumes

 

Descriptif de l'objet

 

Ce couteau de jet est plus ancien que les trois autres présentés.
Le corps inférieur est plus fin que la partie haute, mais il est dans les mêmes proportions.
C’est une transition entre ceux plus fins avec la poignée basse et épaulement.
Elle est encore plus fine, moins large et plus ancienne.
L’éperon est long et fin, la tête remonte en courbe vers le haut.
Ce modèle a un petit éperon rapporté sur la dernière courbe du haut et une petite excroissance sur le milieu de l’éperon central.
Ancienne marque de corrosion sur la face bombée.

@ll@n