Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ngbaka-Gbaya "Za Sali" 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 30,5 cm. 
  • Hauteur :
    40,5 cm.
  • Poids : 
    437 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, fibres végétales, peau de reptile.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, Afrique Centrale, Équateur.
  • Peuple :
    Ngbaka.
  • Ethnies : 
    Ngbaka, Gbaya.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1910.
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 

    Couteaux de jets du sud, Luc Lefebvre p 63/64.
    Beauté fatal p 156.
    Kipinga p 153.
    Fatal Beauty, traditional Weapons from central Africa. p 226.

Synopsis

Religiosité et ancêtre

Des différentes ethnies habitant la région de l’Ubangui, au nord-ouest de la République Démocratique du Congo « ex Zaïre », les Ngbaka sont assurément ceux qui ont produit le plus grand nombre de créations plastiques.
La plupart d’entre elles sont en rapport avec le culte dédié au couple d’ancêtres mythiques Seto et Nabo qui assurent, en retour, protection, chance et guérison.
Ces statuettes conservées auprès d’un autel familial sont régulièrement honorées par des sacrifices, libations, onctions et autres manipulations destinées à activer leur potentiel magique.
Les Ngbaka utilisent aussi des masques dans le cadre des rituels de la société d’initiation  » gaza  » qu’ils partagent avec les Mbanja.
La statuaire des Ngbandi est presque essentiellement en relation avec les cultes voués aux ancêtres et aux esprits. 

C’étaient de très bons forgerons à l’origine des fameux couteaux de jets za et za-sali.
Leur armement étaient composé également de lances, boucliers en vannerie, arcs et flèches empoisonnées.
Des couteaux courbes et des épées complètent l’armement selon les tribus.

 

  Homme Ngbaka.

Descriptif de l'objet

Ce couteau de jet de belle taille nous vient de l’Oubangui, où les Ngbaka-Gbaya sont à l’origine de cette forge ancienne assez frustre et pleine de taches noires de marque de forgeage.
Cette forme de lame est nommée « za-sali », l’autre forme plus connue nommée « za » en forme de Y est déjà traitée dans cette galerie.

Ce type de couteaux, za et za-sali serait le couple, le za-sali représenterait le mari avec sa pointe centrale et le za la femme avec sa forme en Y.
La lame est assez épaisse et bien rigide, un peu lourde.

L’arête de coupe part du bas de l’ergot et remonte en suivant la forme extérieure de l’arme jusqu’en dessous du grand ergot.
Ce grand ergot en forme de pointe de lance servait parfois à achever les blessés sur le terrain.

La poignée est habillée d’un renfort de fibres végétales et recouverte de peau de serpent.
Très belle arme malgré les ciselures et décoration à peines visibles.

@ll@n