Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ngombé Doko 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 11 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     63 cm.
  • Poids : 
    590 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Ngombé, Bangala.
  • Ethnies : 
    Doko, Poto, Ngombé.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1910
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Afrikanicshe Waffen p 190/195.
    De fer et de fierté p 142/143.

Synopsis

Caractéristiques anthropologiques et sociales.

 Les Ngombé ont une taille normale, mais on peut trouver ceux qui sont élancés et ceux de petite taille.
Ils ont des faciès ovales avec teint clair ou sombre.
Les tatouages et les scarifications ne sont pas vraiment de leur apanage, peut-être  peut-
on en trouver comme signes distinctifs de la chefferie coutumière.

Avec les peuplades apparentées et voisines, les Ngombé ont toujours entretenu des relations de domination, ils se voient comme les plus civilisés parmi d’autres peuples de l’Équateur.
Leur relation avec le pouvoir colonial n’était pas très bonne de ce fait non développée car quelque peu problématique.

Le vrai problème était celui du goût à l’insoumission.
Pour bien des cas, on peut dire qu’en ce peuple résidait toujours un esprit de résistance, surtout quand il devait
faire les travaux manuels des champs ou du ménage pour les colons, réservés pour les peuplades apparentées et non pour eux.
Comme le pouvoir colonial était aussi lié aux lucre, ses relations avec le peuple Ngombe étaient difficiles à cause de l’insoumission.
Dans bien de cas, le pouvoir colonial se voyait obligé de faire venir les Ngbandi, les Ngbaka, voire les Mbunza, pour travailler dans les plantations de caoutchouc, de palmier, de café, etc.

 

Descriptif de l'objet

 

Épée « courte », à lame de forme élancée, triangulaire et en pointe de lance sur une partie ovoïde très allongée possédant une grande perforation en lucarne de la même forme.
Cette lame possède une belle rainure verticale de haut en bas et, du côté gauche de l’axe central, ceci resto-verso.
Toutes les ciselures qui ornent cette lame sont également sur les deux faces.
La lame est décorée de petit flashs typiquement ngombé, à peine visibles en bordure de la lucarne ainsi que sur tout le tour de la lame et de la rainure.
La partie basse de cette lame sans renfort est formée d’une partie à base ovoïde allongée avec une perforation en lucarne large de la même forme.

La poignée en bois est de base elliptique assez plate avec évasement conique important en bout.

La partie elliptique est ornée de bandes de fer recouvrant en partie la forme ovoïde ainsi que la lucarne.
Le reste de la poignée conique est nue avec une belle patine.


 
@ll@n

Ngombé Doko 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête :19 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    72,5 cm.
  • Poids : 
    510 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bandes de fer et bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, Ex Zaïre.
  • Peuple :
    Ngombé.
  • Ethnies : 
    Ngombé, Doko, Poto, Mbudja.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Belge, Julie Dutronc.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Tribal arms monographs vol 1/n°1 p 34.

Synopsis

Mode de vie


Les Ngombé parlent tous le « lingombe » malgré quelques particularités prosodiques et l’accentuation du substrat maternel qui les différencient.
C’est ainsi qu’on y trouve : les Yumba, les Mosweya, les Doko et les Mbenja.
Selon qu’ils se situent du côté de l’autre rive du fleuve Congo ou encore plus proches du peuple Mongo.
Il faut dire ici que le Lingombe a subi certainement le brassage linguistique au fil du temps et de la vie commune avec d’autres peuplades.

Le régime alimentaire des Ngombé se caractérise par une prédominance des féculents.
Parmi ceux-ci, le manioc occupe une place de choix.
Sa forme la plus utilisée est la chikwangue.
Les autres formes de consommation de manioc sont le fufu (farine de manioc), le ntuka (manioc moulu et bouilli) et le malemba.
La banane plantain, l’igname, le riz également sont consommés mais très occasionnellement.
La consommation de la viande d’élevage est très réduite.
La viande de bœuf n’est presque pas consommée dans les milieux ruraux.
Seules les viandes de porc, de chèvre et la volaille sont de temps en temps incorporées dans la ration, surtout lors des fêtes ou d’autres événements spéciaux.
Les principales sources de protéines d’origine animale sont constituées par les produits de chasse, de pêche et par les chenilles et les insectes.
La consommation presque quotidienne de légumes se limite au pondu (feuilles de manioc).

La consommation des produits de la pêche et de la chasse est très élevée (c’est le cas de poissons, du gibier, de tortues, crocodiles, serpents, etc).
Les Ngombé sont des consommateurs potentiels d’alcool.

Il faut reconnaître que, dans les temps anciens, les hommes, les femmes et surtout les enfants se promenaient à moitié nus.
Ils portaient du raphia dans la partie inférieure comme pour cacher le sexe et la partie supérieure restait toute nue.
De ce fait, les seins des femmes se livraient au spectacle des yeux.

On trouve rarement la sculpture chez les Ngombé.
Les maisons étaient construites en argile, en bois et en paille mais c’était de grandes maisons pour de grandes familles.
C’est avec l’arrivée de l’homme blanc qu’on a commencé à construire des maisons en briques cuites.

 

Descriptif de l'objet

 

Cette faucille nous vient des Ngombé. De belle forge, c’est une arme qui a bien servi, usée avec des marques dans le métal.
Les ciselures sont plus anciennes que sur l’autre modèle présenté en suivant et la lame est un peu moins large.
Quelques petits crans subsistent encore sur l’arête d’angle du dos de lame entre chaque phase de décoration.
L’arête centrale en creux monte presque jusqu’en haut de la pointe.
La poignée est en bois, traversée par la soie pliée en bout.
La poignée est recouverte de bandes de fer assez larges qui entourent également une partie de la lame au niveau de la soie.
Cela donne une meilleure prise en main car la poignée et du coup un peu plus longue.
La face arrière est un peu bombée et également ornée de ciselures classiques des Ngombé, petits traits en biais parallèles serrés.

@ll@n