Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ngombe Doko "Za sali" 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 34 cm. 
  • Hauteur :
    64 cm.
  • Poids : 
    477 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, fibres végétales, rotang.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, Afrique Centrale, Équateur. 
  • Peuple :
    Ngombe.
  • Ethnies : 
    Ngombe, Doko, Poto.
  • Période estimée : 
    Années 1930-1940.
  • Autres informations :
    Ex collection Américaine.
    Ex collection Éric Claude.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 

    Couteaux de jets du sud, Luc Lefebvre p 67.
    Beauté fatal p 174.
    Kipinga p 158/159.
    De fer et de fierté p 158/161.

Synopsis

Origine « Za Sali »

 

À l’origine ce type de couteau fabriqué par les Ngbaka et appelé « Za Sali » a servi de modèle aux Ngombe et aux Doko qui en ont copié la forme.
Cette forme, bien représentée chez les Ngbaka Mabo, était plus rare chez les Ngbaka.

Ces armes étaient utilisées par ceux-ci pour achever leurs ennemis sur les champs de bataille à l’aide de la pointe centrale faisant office de poignard.
Chez les Ngombe et Doko, les deux faces sont travaillées à l’identique en forge et en décoration ciselée.
Ce qui nous force à penser que ces armes étaient plutôt faites pour servir à frapper que pour être lancées ou qu’elles servaient dans un contexte cultuel quotidien.

D’autre part, leur forme allongée et assez fragile compromet l’équilibre nécessaire au jet.
La pointe centrale servant de poignard est parfois évasée et en arc arrondi au bout, ce qui tente à penser que celles-ci n’étaient pas destinées à tuer.
On peut dater ces couteaux d’avant la deuxième guerre mondiale, pour les modèles les plus anciens.

 

Chef Ngombe.

Descriptif de l'objet

Ce modèle qui vous est présenté nous vient des Ngombe et des Doko, la forge est belle mais plutôt légère.
L’épaisseur est régulière mais pas très importante ; malgré tout l’arme est très rigide.

Les ciselures recto-verso sont identiques et centralisées sur l’axe central de l’arme, en petits traits fins parallèles.
Décoration courante chez les Ngombe.
La poignée est ornée d’une belle tresse de rotang épais, croisée en vertical et horizontal.
L’éperon central en forme de poignard est conforté par une excroissance perpendiculaire de l’autre côté faisant penser à une poignée.

Un numéro a été frappé sur cette arme au croisement de l’éperon.
Peut-être un numéro d’identification car, parait-il, en Allemagne ils marquaient les objets après une prise de guerre ou en les rapatriant.

Très beau design pour une arme assez rare et appréciée des collectionneurs.

@ll@n