Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Saka Mongo 3

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     44 cm.
  • Poids : 
    375 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, laiton.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Mongo.
  • Ethnies : 
    Saka, Ngandu, Lalia.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Anthony C. Tirri..
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen p 206.
    Waffen aus Zentral-Afrika p 157.
                                    **********
    Cette arme est répertorié dans : Anthony C Tirri, Islamic and native weapons of colonial Africa
    1800-1960, p 232 Figure 5/57.


                                            **********

                                                           

Synopsis

Mariage


Comme ailleurs, le mariage se constitue entre familles non parentes (exogamie) moyennant remise d’une dot, qui en forme le titre.

Chez les Mongo la dot est relativement élevée, en valeurs métalliques.
Elle est compensée par une contre dot, consistant en objets périssables : animaux domestiques, ustensiles, etc.
La remise de la dot se fait obligatoirement par l’intermédiaire d’un
témoin idoine apparenté aux deux parties.
Tous les pourparlers juridiques se font d’ailleurs par lui.

L’épouse exprime son consentement par la remise d’un élément de la dot versée à son père juridique.

Aussi loin que vont les souvenirs historiques, la polygamie a toujours joui des préférences des Mongo.
Les exceptions volontaires prouvent que ce n’est pas une règle de droit ou une institution proprement dite.
Des indices encore constatables suggèrent même qu’il s’agit plutôt d’un état de fait, ultérieurement soumis au droit.

L’épouse continue de faire partie de sa famille ; elle ne devient pas membre de la parenté du mari.

Mais elle y demeure liée par le mariage, aussi longtemps qu’il n’y a pas eu de divorce, par restitution de la dot-titre.
Le divorce, actuellement fort fréquent, était extrêmement rare anciennement.
Le droit mongo à ce sujet limitait les cas possibles à l’extrême, par ex. par la procédure compliquée et rigoureuse pour la restitution de la dot et pour le remariage.
Les motifs du divorce se réduisaient juridiquement à la seule impossibilité pratique de continuer le mariage.
Jamais je n’ai eu entendu invoquer la stérilité, dont les suites regrettables pouvaient être contournées par les diverses formes d’unions supplémentaires.
 

Réf : L’Ethnie Mongo, langues et arts des peuples Mongo, politique indigène, contacts avec peuples voisins.
Volume I, 1ère partie, par G. Van der Kerken, 1944.

Publication : Bruxelles : G. Van Campenhout, 1944


                                                          Couple Mongo

Descriptif de l'objet

 

Cette épée a les critères de la deuxième série, mais la lame est beaucoup moins large, cependant les côtés ont l’air bien usés.

Les trois facettes sont présentes, recto-verso, la base de la soie est large et bombée comme les autres, mais on ne vois presque plus les crans sur l’épaisseur.

La poignée est plus importante en section, la partie triangulaire englobant la soie est recouverte d’une feuille de fer décorée en lignes de points profonds.
La partie cylindrique en dessous est habillée d’une bande de laiton et le reste est nu.

Le bout de poignée présente un creux bien sphérique avec une impression d’usitée.(aucune source sur l’utilité!).

@ll@n