Les communautés islamisées qui vivent dans de vastes régions au nord de la Côte d’Ivoire, où elles se mêlent à des populations non musulmanes, ont une institution, appelée do ou lo, qui se manifeste en public essentiellement par le biais de danses masquées hautes en couleurs.

Depuis les années cinquante, on assiste à un recul de l’utilisation du masque, une pratique liée à la célébration de grandes fêtes notamment aux festivités de l’Aïd-el-fitr, qui marque la fin du ramadan.

La grâce du visage, les scarifications sur le front et les joues, le soin apporté à la coiffure contribuent à faire de ce masque la représentation d’un idéal de beauté féminine.

Pour compléter cette image, les masques sont huilés, maquillés et ornés de bijoux d’or et d’argent, avant que les danseurs masqués, enveloppés de costumes de fête, ne donnent leur spectacle.