Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Nzakara Sultanat de Djabir 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur : 44 cm. 
  • Hauteur :
     68 cm.
  • Largeur de courbe :
    94 cm.
  • Poids : 
    1,245 kg.
  • Matériaux : 
    Fibres végétales, joncs, osier, bois.
  • Pays : 
    République Centrafricaine, République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Bandia.
  • Ethnies : 
    Nzakara, Bandia, Zandé du sultanat de Djabir.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1930
  • Autres informations :
    Ex collection Jérémi Duran.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale, armes d’Afrique centrale,
    Jan Elsen p 181.
    Guba Jan Elsen, Ivan Baur p 123/133.

Synopsis

Les Nzakara, Bandia, Zandé du sultanat de Djabir

En plus des trois ethnies citées, les Bati, les Bengé et les Mbudja sont les producteurs et les utilisateurs de ce type de boucliers.

Ceux des Mbudja sont facilement reconnaissables, ils sont tressés de bandes de rotang beaucoup plus larges ; ils sont de couleur brune uniforme et ne présentent généralement aucun décor.

Ce sont de petits boucliers formés d’un ovale large, légèrement courbés avec une poignée qui rappelle la forme du bouclier.
La découpe pour la prise en main va de ronde à octogonale.
Elle est fixée au bouclier par un nattage décoratif.

Au milieu de la face avant de certains boucliers, on trouve un couvercle en fer parfois orné de cauris « coquillages ».
Tant les coquillages que la pièce de fer sont des privilèges de la classe dirigeante.

Les dessins sur les boucliers des Bandia, des Nzakara et des Zandé de Djabir sont souvent similaires à ceux des autres types de boucliers Zandé, en particulier le signe X revient fréquemment.

Descriptif de l'objet

 

Ce beau bouclier en vannerie provient du Sultanat de Djabir, de l’ethnie Nzakara.
Le travail de nattage est magnifique de précision et de dispersion des décors dans une belle géométrie.
La forme ovale de ce bouclier est assurée par un tour de rotang ou liane cylindrique de bon diamètre appelé « bo ».

L’intérieur est composé d’éclisses de rotin ou rotang, alignées horizontalement et verticalement les unes contre les autres.
Elles sont maintenues entre elles par un tressage en diagonale au moyen de fibres végétales plus souples, lianes appelé « ngala ».
Les éclisses suivent également la forme courbe du bas et haut du bouclier.

La fixation de l’intérieur est faite par enroulement tournant autour de la liane et également autour des deux baguettes fines accolées avec un écart sur la liane.

La poignée en bois est de la même forme que le bouclier, sa découpe pour la prise en main est pratiquement ronde.
Cette poignée est fixée par une douzaine de dessins composés d’osier, rapprochés, pliés, passant dans des lignes de trous traversant le tour de la poignée et le bouclier.

Ces dessins forment des angles en V, répartis sur le tour de la poignée, côté face, ce sont de petites excroissances arrondies qui marquent le passage de la fibre et composent un dessin ovalisé.

La face du bouclier est de couleur dominante brune avec des parties naturelles plus claires, le tour est de couleur brune, le panneau central est orné de quatre décorations géométriques, alternées et inversées sur fond clair comme des ailettes.
Un arc clair agrémente le haut et le bas de ce panneau ainsi qu’une courte frise horizontale de X sur fond clair.
Les X étant le décor typique des Nzakara du Djabir.

Très bel ouvrage!.

@ll@n