Gbaya Bumali 3
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 10 cm au plus large.
- Hauteur :
65 cm. - Poids :
517 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, cuir. - Pays :
Gabon, Cameroun, République Centrafricaine et Congo Brazza. - Peuple :
Gbaya. - Ethnies :
Bumali, Kara, Buli, Biyanda, Bangando,
(Manza, Yangere, Kaka). - Période estimée :
Années 1880-1920 - Autres informations :
Salle des vente de Marseille.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Panga na visu p 98.
Fatal beauty p 222.
Kipinga p 174 et 185.
Âmes de formes fprmes de lames
Luc Lefebvre.
Synopsis
Gbaya 3 : Danses traditionnelles 1.
Chez les Gbaya, on danse le Labi, une danse qui, au-delà des pas cadencés, fait partie d’un rite qui prépare les jeunes à la vie d’adulte.
C’est un rite d’initiation réservé aux jeunes garçons ayant atteint l’âge de la puberté.
Il se déroule en six étapes :
- Le recrutement :
Il a lieu en période de saison sèche, les jeunes sélectionnés entre 12 et 15 ans, sont emmenés dans un camp loin du village.
Quand tout est prêt, les parents des futur Labi informent le grand prêtre, le Narninga (qui signifie en Labi : celui qui tient la lance ).
C’est lui qui fixe la date du début des cérémonies.
Les candidats vont être réunis dans l’une des cases vides où ils vont se faire raser la tête.
Ce geste symbolise l’abandon de leur ancienne vie pour se préparer à une nouvelle, sous le regard des anciens, ils reçoivent quelques notions de danse Labi. - L’entrée dans le monde du Labi :
Après le rasage des cheveux, les jeunes initiés sont embaumés de cendre blanche.
Puis ils sont emmenés vers un cours d’eau où un barrage a été précédemment mis en place pour la première partie du rituel.
Pendant que les anciens se mettent à chantonner des invocations, chaque candidat est immergé dans la retenue d’eau par son parrain.
Puis d’un coup le Narninga surgit de nulle part en agitant une sagaie tel un guerrier en furie.
Il se met à simuler le meurtre des candidats dans l’eau.
Après cette mise en scène, les enfants considérés comme morts vont être enterrés par les anciens avec de simples feuilles de paille.
Couteaux Gbaya, Peter Westerdijk.
Descriptif de l'objet
Ces trois grands couteaux de jet qui vous sont présentés à la file, (celui-ci étant le troisième) sont des couteaux de jets nommés Za, forgés par les forgerons Gbaya.
Ils viennent tous les trois de la même ancienne collection française ainsi que trois autres différents.
D’après le type de forge ancienne fait d’un fer natif, on pourrait imaginer qu’il est était forgé par la même main, par le même forgeron.
Celui-ci a le corps légèrement courbe jusqu’à l’éperon avec le même renfort central, toutefois à partir de ce renfort, le tronc part en biseau vers la gauche et forme cette fois-ci un seul épaulement jusqu’à une arête fine qui, elle, est crantée comme sur le premier.
Les creux entre les deux renforts sur la lame sont plus marqués.
À l’intersection du corps et de l’éperon, cette fois ce sont deux creux ronds côte à côte que l’on voit, et l’éperon n’est pas perforé en pointe.
La face arrière du corps est bien concave, c’est-à-dire en creux.
La poignée est habillée de cuir tressé beaucoup plus gros en diamètre, un cordon de cuir part de la boucle du bas et rejoint l’éperon facilitant le transport.