Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Musseye Marba 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 18 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     74 cm.
  • Poids : 
    557 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé.
  • Pays : 
    Tchad.
  • Peuple :
    Sara du sud-est.
  • Ethnies : 
    Musseye, Marba, Massa du sud, Tupuri, Kéra,
    Kossop, Kuang, Guiziga.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1900
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Couteaux de jet ou la collection d’un peintre Gp 2.
    The African Throwing Knife
    Peter Westerdilk S.P.II (fig 11)

Synopsis

Les Musseye et les Marba


Les Musseye sont une population d`Afrique centrale vivant principalement au Tchad dans la région du Mayo-Kebbi Est, également à l`Extrême-Nord du Cameroun, dans l`arrondissement de Gobo.
Selon les sources et le contexte, on observe différentes formes : Bananna, Mosi, Moussei, Musei, Musey, Museyna, Mussoi, Mussoy ou Mousseye.

Les Marba, qui s’appellent eux-mêmes les Marbana ou Azumeina, sont des populations de laTandjilé et du Mayo-Kebbi auTchad. 
Sous le règne d’Azina, alors roi des Marba, beaucoup durent fuir pour se réfugier dans le Mayo Kebbi et le Chari-Baguirmi .
Les Marba Gogor, après leur démêlés avec le chef Azina Kolong, ont traversé le Logone et les Mussey les ont suivis.
Après la mort d’Azina, la chefferie se divisa en deux cantons : le Canton Kolong et le Canton Marba.

Les Marba, qui font partie du groupe générique appelé Banana (mon ami), occupent majoritairement Kélo, Baktchoro, Ngourneida, Guizedé, Guelendeng, Mailao, Tchendjou, Walia et sont une des grandes communautés deN’Djamena, la capitale.

Ils parlent le marba , une langue tchadique,  apparentée au moussey, léo et au massa.
Ces langues font partie du grand groupe Banana.

                          Cavalier Tchadien Musseye avec leur couteaux de jet

Descriptif de l'objet

 

Ce grand couteau de jet rejoint toutes ces grandes armes venant de cette région à cheval sur le Nigéria, le Tchad et le Cameroun avec toutes les influences que cela implique.

Personnellement, j’aime toute cette variété de lames forgées, la complexité des formes et le travail de forge exécuté.

Celui-ci a la même typologie que les autres, les arêtes d’affutage identiques et la partie intérieure sous l’éperon non affuté.
Même type de forge, même coup de martelage derrière pour faire ressortir les excroissances en pointe et même en bas pour la languette.

L’éperon a un bel épaulement et se termine en une pointe parfaite.
Sur le verso on voit très nettement le martelage de forge qui a remonté le métal pour former cet épaulement.
L’arme est bien rigide malgré son esthétique longiligne.

@ll@n