Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Mangbetu 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 3,1 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     21 cm.
  • Poids : 
    101 grammes, 115 avec fourreau.
  • Matériaux : 
    Laiton, Ivoire, cuir.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Makéré.
  • Ethnies : 
    Mangbetu, Medje.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Éric Claude.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale, Armes traditionnelles d’Afrique centrale p 133

Synopsis

La vannerie chez les Mangbetu 1

Les techniques de vannerie tissée étaient utilisées pour créer des paniers, des nattes, des chapeaux, des boucliers, des hochets et des cordages.
Les principales techniques utilisées étaient le tressage et le tissage.
Une incroyable variété de motifs était possible avec ces deux techniques de base.
Le tressage en sergé (une technique de tissage dans laquelle toutes les fibres sont des éléments actifs) permettait de réaliser des motifs en diamant, en damier, en croix, en rayures, en losange et en zigzag.
Le tressage (une technique utilisant une chaîne fixe et des éléments de trame actifs) était couramment utilisé pour fabriquer des paniers et des bords de chapeau, des hochets et, chez les Azande, des boucliers robustes.
Les fibres flottantes étaient utilisées dans un fond tressé pour ajouter des variations supplémentaires au design, en particulier pour créer des motifs qui se détachent de l’ensemble du champ.

(suite dans Mangbetu 2)

 

Descriptif de l'objet

 

Petit couteau de notable Mangbetu composé d’une lame en laiton et d’une superbe poignée en ivoire d’éléphant.
Cette lame est de forme classique lancéolée avec un léger renfort sur son centre axial.
La base de la lame vers la soie est beaucoup moins large mais beaucoup plus épaisse et ovalisée.
Elle est ajourée d’une lucarne ovale qui entre en partie avec la soie dans la poignée, la traversant entièrement pour être sertie en bout.
La poignée en ivoire est de base cylindrique avec une partie discale épaisse en bout.
La chape côté soie est formée d’un allongement latéral équilibré de chaque côté, formant un ergot de part et d’autre.
Le corps de la poignée comporte deux anneaux en boudins assez larges avec de chaque côté une partie cylindrique ciselée de traits en biais.

Un étui en cuir non fermé en bout protège la lame, mais ce n’est pas d’origine.

@ll@n