Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Mangbetu 6

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 3,7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     23 cm.
  • Poids : 
    108 grammes, 155 avec fourreau.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, ivoire, cuir et laiton.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Makéré.
  • Ethnies : 
    Mangbetu, Azandé.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Galerie J_Marc Desaive, Belgique.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale, Armes traditionnelles d’Afrique centrale p 200.
    Sculpture en or blanc, mains noires en ivoire au Congo vol 8. p163

Synopsis

Sculpture (suite)

Tant les hommes que les femmes Mangbetu appréciaient d’autres ornements corporels, sous la forme de scarifications sur le dos et la poitrine, parfois également sur les bras mais presque jamais sur le visage.

Cela représentait divers motifs géométriques comme des bandes avec des points mais qui, ayant été réalisés volontairement de manière superficielle, demeuraient plutôt discrets.

Les femmes perçaient au cours de la même période les lobes des oreilles pour y enfoncer un bâtonnet de bois, de fer ou d’ivoire.
Les personnes issues de classe supérieures peignaient en outre le corps à l’occasion de danses et d’autres festivités.
Elles utilisaient à cet effet le jus de gardenia, matière incolore mais s’oxydant rapidement en mauve foncé ou en noir et dont la couleur tenait quelques jours.
Le jus pouvait également être mélangé à de la poudre de charbon de bois pour obtenir une couleur plus foncée.

Les motifs qui étaient réalisés de manière artistique et régulière par des assistants doués à l’aide de pinceaux rudimentaires étaient en grande partie abstraits ou semi-figuratifs et , au dire de Schweinfurth qui les a soigneusement étudiés, semblaient pouvoir  varier à l’infini.

 

Descriptif de l'objet

 

Ce couteau, avec sa base curieuse en forme schématisée d’un corps à épaules larges, des bras écartés que l’ont peu imaginer les mains posées sur les hanches et la partie lancéolée de la lame, me fait penser à un être venu d’une autre planète!.

Cette lame de belle forge est rigide malgré une longue perforation en lucarne sur son axe central, plus épaisse et bordée à chaque bout par une perforation cylindrique.
Les trois perforations sont bordées de ciselure en flashs sur leurs arêtes.
La jonction de la lame avec l’épaulement bas est épaisse et de forme carrée.

La poignée est en ivoire, bien patinée par l’usage.

La partie basse elliptique côté chape est élargie par deux prolongations courtes formant ergots.
Le corps devient cylindrique et annelé de lignes en anneaux très fins et serrés, parfaitement parallèles.
Le bout se termine en évasement large formant un disque fin.

 
@ll@n