Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ngombé Doko 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 23 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     49 cm.
  • Poids : 
    330 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuivre, Bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Ngombé.
  • Ethnies : 
    Doko, Poto, Ngombé, Ngbandi.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Boumier, France.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Tribal arms monographs vol 1/n°1 p 30.
    De fer et de fierté p 150/151.
    Ngbandi-Yakoma L. Lefebvre p 50.

Synopsis

Les Ngombé et la musique


Les Ngombé ont une identité culturelle spécifique à eux en ce sens que la musique et la danse sont étroitement liées à leur vécu quotidien.
Dans leur culture, chaque musique est significative et est liée à leur vécu quotidien.
Nous relèverons ici les quelques types de musiques et danses traditionnelles qui ont marqué l’histoire et la culture de ce peuple.

* Le Ikpeti : c’est une musique sacrée ayant pour objet, soit la commémoration du gardien de coutumes disparu, soit pour faire honneur à une personne de grande valeur, un dignitaire de la vie.
Il faut signaler que cette musique est obligatoirement accompagnée d’un sacrifice qui, dans le passé, consistait à égorger publiquement un esclave. Actuellement  ce sacrifice est remplacé par la chèvre.
* Le Manku : c’est un genre de musique de réjouissance pour se souvenir d’un bienfait qui arrive dans la famille.
Il est chanté uniquement par les femmes.

* Le Isango : musique chantée lors de la cérémonie de fin d’une période d’initiation dont on intronisait seulement les jeunes filles considérées comme petites reines honorées et interdites de tous travaux.

* Le Bwaé : c’est une musique traditionnelle qui est chantée pour célébrer le jour de la sortie en public de la jeune fille qui venait de mettre au monde pour la première fois.

* Le Mosingo : musique coutumière chantée par les hommes appelés « nganga » pour chasser le malheur parmi le peuple en invoquant l’esprit des ancêtres pour apporter le bonheur dans le village.
Après avoir travaillé toute la journée, pour se divertir, les Ngombé se réunissaient souvent le soir autour du feu tout en chantant et en exécutant des pas de danse.

Le sport, s’il existait, était le propre des hommes.
Ils jouaient à la lance, au javelot, à la course aux pirogues et à la lutte.
Les jeunes femmes ne pouvaient que jouer à la rivière, chantaient tapant l’eau et faisant résonner même les sons de tambour ou tam-tam.

Descriptif de l'objet

 

Ce couteau faucille très courbé, voire presque à angle droit, nous vient des Ngbandi, Ngombé, Doko.
Les Yakoma, et les Ngbandi le nomment «Béro».
La face arrière est plate, hormis la tête en pointe qui, elle, a un léger renfort axial, ciselé d’un tronçon de ligne en points sur cinq centimètres de long à partir de l’épaulement.
La lame est affûtée à partir de cet épaulement, passant par le tour de tête redescendant en courbe intérieure jusqu’à la poignée.
Le dos de l’arme est épais, faisant une belle nervure qui se termine en axe sur la face de tête.
Ce renfort de dos est ciselé de creux sur l’arête, lui conférant un très beau relief.
Deux tronçons ciselés se trouvent sur la face courbe du corps, séparés par une partie nue.
La poignée en bois est recouverte de fil de cuivre.
Ce fil n’est certainement pas d’origine mais quand même ancien et vraisemblablement refait in-situ.

@ll@n