Mangbetu 1/1 B
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 20 cm au plus large.
- Hauteur :
43 cm. - Poids :
516 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois et cuivre. - Pays :
République Démocratique du Congo. - Peuple :
Congolais. - Ethnies :
Mangbetu. - Période estimée :
Années 1880-1920 - Autres informations :
Ex collection Luc Lefebvre.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale Jan Elsen p 190.
Tribal arms Monographs Vol 1/n°3 p 24.
Synopsis
Couteaux faucilles Mangbetu
Dans les couteaux faucilles Mangbetu on peut discerner et considérer 3 groupes principaux.
1/ Le point intéressant de ce groupe est la nervure centrale parfaitement prononcée partant de la poignée jusqu’à la pointe de la lame pour finalement disparaître par la suite et ne laisser qu’un léger épaulement à côté de la nervure centrale.
Il faut savoir qu’une grande interaction régnait entre les forgerons de la région.
Les Bubu, les Momvu avaient une influence Mangbetu ou vice-versa, sans compter que cette arme a été très fortement et très largement dispersée et copiée par les peuples alentour, comme les Boa, les Bandia, Topoké, Popoï, Meje, Zandé-Avungara et autres.
Pour ce groupe de couteaux, les poignées sont classiques avec un important épaulement cylindrique en bout de manche comme celui présenté ci-dessus.
Les excroissances de part et d’autre en bas de lame sont typiques des forgerons Mangbetu.
Certains couteaux sans excroissance et avec juste une nervure légèrement accentuée suivant le milieu de lame sont des travaux de forge Momvu-Budu.
La forge en est en général beaucoup moins fine.
Chasseurs Mangbetu.
Descriptif de l'objet
Ce couteau fait partie du 1er groupe : lame courbe, projetée vers l’avant avec une belle épaisseur de la nervure centrale.
Les deux excroissances sont présentes, à noter un petit épaulement de chaque côté de l’épaisseur de l’axe, comme pour marquer le départ de lame (recto-verso).
L’intérieur de lame est agrémenté de deux trous, celui du bas étant légèrement plus grand.
Le haut de la poignée est habillé de fils de cuivre tressés avec en son centre une partie en bande de cuivre plate.
Je pense qu’à l’origine le cuivre descendait un peu plus bas et que l’épaulement en bas était recouvert de clous de tapissier ou de bandelettes de métal (on distingue encore les trous).
Idem pour la base du dessous de poignée.
@ll@n