Mangbetu 1/4 B
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 22 cm au plus large.
- Hauteur :
39 cm.
- Poids :
575 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois et fils de fer tressé. - Pays :
République Démocratique du Congo. - Peuple :
Congolais. - Ethnies :
Mangbetu. - Période estimée :
Années 1880-1920 - Autres informations :
Ex collection Luc Lefebvre.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale Jan Elsen p 190.
Tribal arms Monographs vol 1/n°3 p 24.
Synopsis
L’art de la parure 2
L’art de la parure chez les Mangbetu et les peuples apparentés est étroitement lié aux notions de santé et de bien-être, et il est difficile de décrire de nombreux objets que les gens portent ou appliquent sur leur corps sans aborder les notions de développement humain et de santé.
Bien que la beauté soit certainement une préoccupation, la plupart des parures étaient portées pour protéger la personne, améliorer une qualité personnelle ou influencer le résultat d’une activité.
Les Mangbetu étaient connus pour leur traitement frappant du corps, notamment l’allongement de la tête, la peinture corporelle, la scarification et le port du tablier dorsal décoratif, mais ces éléments ne représentaient qu’une partie mineure de ce qui était important pour eux.
Plus que toute autre chose, ils étaient préoccupés par l’obtention et le port d’objets qui protégeaient et amélioraient leur vie.
La plupart des œuvres d’art Mangbetu étaient réservées à la classe dirigeante et étaient de nature séculaire.
Les figures en bois sont censées être des portraits ancestraux.
Les harpes et les trompettes utilisées par les musiciens de la cour étaient souvent ornées de têtes humaines sculptées.
Les trônes et les couteaux décorés faisaient également partie de l’attirail royal.
Réf : L’art Mangbetu de la vie quotidienne
Musée américain Expédition au Congo 1909-1915
Diverses épingles Mangbetu pour coiffure avec leurs pics. Coll X.
Descriptif de l'objet
Couteau faucille Mangbetu « Trumbach », faisant partie également du 1er groupe.
Belles marques de forge et de martelage sur la lame.
La nervure centrale est très nette et ressort bien sur le fond noir de la lame.
Les lames comme les manches en bois sont parfois enduites d’huile de palme et de fumées pour que les insectes n’attaquent pas le bois et que la lame soit protégée contre la rouille.
La particularité atypique de ce couteau consiste dans les deux belles excroissances forgées en losanges et ovales.
Ce qui nous fait penser que ce couteau appartenait certainement à un notable du village.
La poignée est habillée sur sa partie haute d’un enroulement de fils de fer tressés et d’une bande de fer plat.
Le bas possède un épaulement large à facettes.
@ll@n