Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Banda Yakpa 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 3,7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     35 cm.
  • Poids : 
    176 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Banda
  • Ethnies : 
    Yakpa.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1930
  • Autres informations :
    Salle des vente Grossetti de Draguignan..
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale armes d’Afrique centrale,
    Jan Elsen p 178 n° 282.
     

Synopsis

Traite orientale


L’expression « traite orientale » désigne le commerce d’esclaves ayant approvisionné les espaces du Proche-Orient ancien durant l’antiquité.

Puis dans le monde arabo-musulman du VIIe au XXe siècle, avec un maximum aux XVIIIe et XIXe siècles.
Cette dénomination qui englobe la traite arabe ou traite arabo-musulmane est symétrique de celle de « traite occidentale » qui désigne le commerce triangulaire de la côte occidentale de l’Afrique.

La côte occidentale de l’Afrique a approvisionné les espaces du Nouveau Monde, et qui englobe la traite atlantique.

Les esclaves de la traite orientale provenaient principalement d’Afrique subsaharienne, d’Afrique du Nord-Ouest, d’Europe méditerranéenne, des pays slaves, du Caucase et du sous-continent indien, et étaient importés au Moyen-Orient, au Proche-Orient, en Afrique du Nord, dans la corne de l’Afrique et dans les îles de l’océan indien : leurs statuts et conditions sont indiqués dans l’article « Esclavage dans le monde musulman ».

La piraterie en Méditerranée antique, en mer Noire et en mer Rouge, généra une traite esclavagiste dès l’Antiquité.


Dans la corne de l’Afrique où se trouvent aujourd’hui l’Éthiopie et l’Érythrée, les Aksoumites possédaient et commercialisaient des esclaves.

À partir du VIIe siècle, des expéditions arabes remontent régulièrement la vallée du Nil vers la Nubie alors encore chrétienne et animiste.
Les vainqueurs exigent des esclaves comme tribut : en 642, dix ans seulement après la mort de Mahomet, selon un traité connu sous le nom de Baqt, le roi de Nubie Kalidurat doit livrer 360 esclaves par an aux musulmans.
Selon le même processus, une série de raids égyptiens menacent l’Abyssinie également chrétienne.
Celle-ci, de son côté, pratique aussi la vente des esclaves adeptes des religions traditionnelles africaines, qu’elle capture plus au Sud.


     Banda, République Centrafricaine. Initié de la société secrète Boda.
      Photo : Bernard Lefebvre.

Descriptif de l'objet

 

Même épée du peuple Banda de  l’ethnie Yakpa que la précédente, quasiment de la même largeur que la chape de la poignée.
Cette lame est ciselée sur presque toute sa surface et sur les deux faces en symétrie.
La moitié de la lame, partie inférieure, possède un cartouche avec cinq lignes parallèles, verticales incluant quatre rangées de triangles bout à bout, dont un sur deux est décoré de lignes fines et serrées.
Ceci nous fait contempler un damier à cases triangulaires.
Dans l’alignement du bas, un rectangle donne la suite avec une bordure de transition horizontale et hachurée de traits croisés, avec une double ligne brisée le long.
Les deux côtés de ce rectangle sont ornés de lignes en vagues, au centre se trouve une ligne verticale se terminant par un petit losange, cette partie est doublée de l’autre côté du cartouche.
L’autre moitié redessine la forme pointue de la lame par un décor de lignes en vague, longeant la bordure et se rejoignant à environ quatre centimètres de la pointe  mousse.
La poignée de forme conique à étranglement est entièrement en bois.

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