Kota-Kota 1
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 8,5 cm au plus large.
- Hauteur :
47 cm. - Poids :
271 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois. - Pays :
Gabon, Afrique Centrale, République du Congo. - Peuple : Kota
- Ethnies :
Kota-Kota. - Période estimée :
Années 1880-1920 - Autres informations :
Ex collection française.
Vente Rémy Fournier, Toulouse.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Panga na visu p 96.
African métal implements p 23.
Synopsis
Les peuples Kota 1
Les Kota (ou Bakota) forment une population de langue bantoue d’Afrique centrale.
Ils vivent à l’est du Gabon province de l’Ogooué-Ivindo, et de l’autre côte de la frontière, en République du Congo.
En fait le terme « Kota » désigne soit un sous-groupe, que l’on désigne aussi « Kota-Kota » afin de les distinguer du groupe plus large auquel ils appartiennent.
Selon les sources et le contexte, on observe plusieurs formes : Akota, Bakota, Bakuta, Ikota, Ikuta, Kora, Koto, Kotu, Kuta, Okota.
Comptant, avec les Kota-Kota ou Kota, les Kwele, Mahongwe, Shamaye, Shake, Ndambomo, Wumbu et Ndasa
Sur le terme lui-même : Kota ne veut rien dire dans la langue kota (ou ikota).
C’est un nom qui a été attribué aux Bakota par leur voisins et transféré aux colons ; en l’occurrence les Adouma (de langue douma) à Lastoursville (province d’Ogooué-Lolo)
En effet « kota », que ce soit en mahongwé ou en adouma, veut dire « attaché, empaqueté, noué ».
Or les locuteurs de la langue ikota se réclament ikota, car ce mot vient de ikotaka qui veut dire selon le contexte « attaché, empaqueté, noué » et, compte tenu de l’obstacle (le fleuve) qu’ils ont rencontré lors de leur migration et comme ils s’étaient regroupés sur une rive en un seul « paquet », ils ont dit : bèh’ikota, « nous sommes ikota »
Ces peuples parlent des langues bantoues, dont le kota (ou ikota) et le mahongwé.
Descriptif de l'objet
Cette épée courte Kota-Kota possède une belle lame asymétrique en forme de feuille de saule avec un épaulement en escalier sur l’arête droite de la lame sur les deux faces.
Le centre médian est marqué d’un léger épaulement qui rejoint la soie en forme de croix, marquant une excroissance recto-verso.
Celle-ci entre dans la poignée en bois fine et longue (voir photo) .
Cette poignée est divisée en trois parties, la première cylindrique, suivie d’une forme de toupie en cône et se terminant par une petite partie cylindrique également.
La partie haute est habillée d’une bande de fer enroulée serrée jusqu’à l’arête du cône.
Ensuite la partie inverse de la forme toupie et la partie cylindrique terminale sont couvertes de feuilles de fer à la méthode Kota.
On ne voit pas le bois dans la poignée.
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