Saka Suku 2
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 4,2 cm au plus large.
- Hauteur :
62 cm. - Poids :
382 grammes, 428 avec le fourreau. - Matériaux :
Fer forgé, bois, cuir, laiton. - Pays :
Ex Zaïre, République Démocratique du Congo. - Peuple :
Lunda. - Ethnies :
Yaka, Suku. - Période estimée :
Années 1910-1940 - Autres informations :
Ex collection Luc Lefebvre.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale Jan Elsen p 211, armes d’Afrique central.
Armes traditionnelles d’Afrique p 113,
Tristan Arbousse Bastide.
Synopsis
Les Basuku – Origine.
Voisins des Bayaka, souvent mêlés à eux, les kusu (Basuku) paraissent provenir d’une origine différente.
Ils seraient descendus de l’Angola.
En 1539, le roi de Kongo, Antonio 1er écrivit au pape Paul III une lettre dans laquelle il citait les Suku parmi ses sujets.
Au début du XVIIIe siècle, ils subirent la domination des Lunda, causant leur relative dispersion.
Un peu plus tard, l’expansion Yaka supprima définitivement tout rassemblement unitaire et obligea les uns à se lier aux Pindi, anciens Yaka du nord de la tribu, tandis que les autres s’établissaient au sud, réalisant comme une transition entre les Yaka et les Holo.
Leurs traditions actuelles sont largement redevables à celles des Yaka et des Lunda.
Les Suku croient en un dieu suprême, Nzambi Mpungu, et aux esprits.
Les anciens de la tribu sont en relation avec ces esprits et les invoquent notamment pour les chasses.
Les devins exercent un pouvoir pareil à celui de leurs voisins Yaka : usage de fétiches, consultation de l’oracle au moyen d’objets conservés dans des sortes de paniers, utilisation de l’épreuve du poison.
Les jeunes gens subissent l’épreuve de l’initiation mukhanda avant de passer dans la catégorie des adultes.
Photo : Verhaevert, Lunda Zaïre, 1905.
Descriptif de l'objet
Cette lame est fine et pas très rigide, comparée au modèle précédent.
La forme est la même, le renfort en milieu axial est très léger.
Cette partie axiale est plus large et bordée de chaque côté d’une ligne de points moins serrés.
La partie resserrée avant la chape est présente, elle entre dans une poignée en bois (érodée sur un côté) et est recouverte de cuir tanné.
Le centre de la poignée est cylindrique, habillée en haut et en bas d’un cerclage de bande de fer.
Au dessus on retrouve la même couronne en fils de fer torsadé, puis une petite partie en cône cylindrique galbé et épaulement circulaire en bordure haute.
Sur cet épaulement circulaire sont fixées deux rangées de picots en laiton, surmontées en bout par un cylindre à collerette en fer conique en terminal.
L’étui est en deux parties de bois fin avec terminaison en palette discoïdale, le tout recouvert de cuir fin plissé par la manutention.
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