Yakoma Sangho 7
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 17 cm au plus large.
- Hauteur :
32,5 cm. - Poids :
150 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois, cuivre. - Pays :
République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.. - Peuple :
Bantou, Ngbandi. - Ethnies :
Yakoma, Sango, Banziri. - Période estimée :
Années 1890-1920 - Autres informations :
Intermédiaire Éric Claude.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale Armes d’Afrique centrale,
Jan Elsen p 166/169.
Panga na visu p 108/109.
Synopsis
Les Jumeaux 7, Les Bananiers.
Un temps variable après la naissance, parfois seulement quand les bébés peuvent rester assis seuls, vers cinq ou six mois, toute la famille se rassemble.
On tue deux poulets.
On les cuit dans deux marmites et l’on demande à un autre père de jumeaux, qui reçoit pour ce faire un cadeau en monnaie, de planter deux bananiers dans le nda-ngbo près de la case.
Ce peut être aussi d’autres plantes, en particulier un fromager induru, si les jumeaux, manifestant leur volonté par un rêve envoyé à tel ou tel personne du village, souvent une personne âgée, en ont décidé ainsi.
Comme le nom l’indique, il s’agit de rendre durable et vivant l’enclos aux balayures.
L’homme confectionne aussi pour le père une ou deux paires de bâtonnets que celui-ci devra tenir dans chaque main pour se déplacer en brousse et les garder avec lui jusqu’à ce que ses enfants soient devenus grands et puissent l’accompagner.
Quant à la mère, outre sa ceinture de liane, elle porte un collier de graines odorantes/yombo hoke et, également autour du cou, un mince tuban découpé dans la peau d’un grand lézard d’eau/nzabga.
Les jumeaux quittent leur hangar pour s’installer enfin dans la case familiale à la suite d’un rêve.
Un chasseur va alors tuer un gibier, généralement un milan ngwalo / baku ou bakuru qui se nourrit des tripes et des dépouilles du gibier.
Son sang, conservé, est versé au pied des bananiers ou sur le tas d’ordures/toro-ngbo.
Désormais, après une cérémonie comportant une offrande aux jumeaux d’œufs, de poulets, d’huile, un repas et des danses dont les personnages son peints de traits et de taches rouges et blanches, les parents cessent de porter les lianes ngbombo.
Réf : Société des Africanistes
Descriptif de l'objet
Cette épée courbe « ngondi » rappelle un modèle ultérieur qui a aussi un virage en courbe à quatre-vingt-dix degrés et qui se termine par un grand disque circulaire, sauf que celui-ci possède un dard cylindrique pointu et assez long en extrémité.
Cette partie discoïde possède également trois perforations rondes, positionnées en triangle.
Ce disque est affuté ainsi que la courbe extérieure et en partie intérieure sur la première portion de lame (coudée) ; l’autre portion intérieure est marquée sur son arrête de creux formant un beau relief et posséde une perforation ronde au centre du corps.
La partie intermédiaire du corps est cylindrique et torsadée, la partie basse du corps est épaisse en forme d’amande verticale finissant par la soie qui entre dans la poignée de bois.
Cette poignée est de base cylindrique et légèrement conique à évasement terminal, entièrement recouverte de fils de cuivre assez gros.
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