Ngombé Doko 1
Fiche technique
- Taille :
Largeur de lame : 19 cm au plus large.
- Hauteur :
76 cm. - Poids :
670 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois, cuivre, laiton. - Pays :
République Démocratique du Congo. - Peuple :
Bantoue. - Ethnies :
So, Bango, Ngombé, Doko. - Période estimée :
Années 1880-1900 - Autres informations :
Provenance d’une ancienne galerie parisienne.
Intermédiaire K.Martinenghi.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Rares armes courtes Africaines Manfred A Zirngibl p 38/39.
De fer et de fierté Armes blanches d’Afrique noire
Musée Barbier Muller p 174/176.
Armes traditionnelles d’Afrique, Tristan Arbousse Bastide.
Synopsis
Une des plus grandes et la plus belle des épées africaines.
Énorme épée par sa largeur et sa longueur.
Cette épée à lame assez fine, d’une très belle forme, est très certainement une arme ou un emblème de chef.
Le concept de cette épée serait à attribuer aux peuples Ngombé, Doko du côté de Lisala, ou les Ngandu et les Ntomba du nord.
Ces armes ne sont pas très répandues chez les collectionneurs et les pièces répertoriées sont toujours anciennes.
On peut en déduire que ces épées étaient précieuses et réservées aux chefs.
D’après les recherches, leur fabrication à été abandonnée très tôt, dès la fin du XIXème siècle.
La taille de ces épées varie considérablement de 65 à 80 cm pour la moyenne.
On a trouvé des exemplaire de plus 1,30 m.
Chef So, avec son épée, son glaive et sa lance.
Descriptif de l'objet
Cette épée étonnante par sa forme et son design nous fait penser a une épée de combat d’Héroïc Fantaisy.
Forgée d’une seule pièce, à hauteur de la soie, cette lame possède sa plus grande largeur.
Cette base forme une partie triangulaire en arrondi bas reprenant une autre partie de lame beaucoup plus allongée.
Cette deuxième partie est de forme triangulaire en évasement concave lent puis bombée convexe court et rétrécissement parallèle formant une langue en terminal.
La partie haute est ouvragée de trois perforations en lucarnes très longues suivant la forme légèrement galbée et de quatre perforations rondes en ligne de soie.
Ses perforations sont agrémentées de trois lignes de tirets ciselés tout autour et de six formes en amandes verticales sur la jonction avec l’autre lame en dessous.
La lame du dessous est moins large de base que celle du haut et présente une base en courbe convexe de chaque côté de la ligne axiale.
Cette deuxième lame est perforée de lucarnes sur l’axe central vertical de deux groupes de trois perforations : deux, dont une de chaque côté de l’axe avec en dessous la troisième sur l’axe.
Le premier groupe étant en haut de lame sur la partie large, l’autre sur la partie bombée convexe aux trois quarts de sa longueur.
Sur la première partie de la seconde lame, le côté droit est ciselé d’un cartouche triangulaire long et rempli de lignes courbes, de tirets parallèles entres-eux.
Dans la prolongation, toujours côté droit, le bombé imprégné de quatre rainures suivant la courbe convexe.
Le bas de pointe est renforcé d’un léger épaulement central.
Les décors ciselés ou imprimés sont présents sur les deux faces et côté droit.
La poignée est en bois, conique avec soie traversante longue.
Le haut de lame est habillé de cuivre épais pinçant le bord et la base de la poignée, le tout fixé par des portions de cuivre passant dans les trous du haut de lame est par dessus l’habillage ainsi dans la grande lucarne centrale.
Le haut du cône en bois supporte un enroulement de cuivre assez large arrêté par une rondelle de cuivre.
Au dessus, la soie débordante de dix centimètres environ est également habillée de cuivre enroulé et le haut en terminal se termine par un enroulement en amande de fils en laiton cylindrique assez gros.
Cela donne à l’ensemble une arme de chef et de puissance hiérarchique.
@ll@n
Différentes poignée d’épées So, Ngombé-Doko.
Réf photo :