Mbala 1
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 17 cm au plus large.
- Hauteur :
40 cm. - Poids :
262 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois, cuivre et laiton. - Pays :
République Démocratique du Congo, République Centrafricaine. - Peuple :
Bantou, Lunda. - Ethnies :
Mbala, Dinz. - Période estimée :
Années 1890-1920 - Autres informations :
Ex collection J-M Desaive galerie. Belgique..
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale Jan Elsen p 224.
De fer et de fierté, musée Barbier-Mueller.
Kipinga 1991, L. Félix.
Synopsis
Les Mbala
Les Mbala sont une population de langue bantoue d’Afrique centrale, vivant en République Démocratique du Congo, dans la province du Bandundu et celui du Luiza.
Au Bandundu, les Mbala occupent particulièrement les secteurs de Bindungi, Kinzenga, Kinzenzengo, Kipuka, Kitoy, Kwilu-Kimbata, Lunungu, Masi-Manimba, Mikwi, Mokamo, Mosango, Kwenge, Nko, Pay Kongila, Wamba-Fatundu, Kolokoso, Manzasayi et Sungu tandis que dans l’ancienne province du Kasaï occidental, ils sont établis sur le territoire de Luiza.
Les Mbala font partie de la branche Lunda – Tshokwe qui est une subdivision de l’ethnie Lunda.
Ils sont entrés vers 1891 au Bandundu en provenance de l’Angola en petites vagues dont une partie se dirigea vers le Kasaï occidental depuis la province de Lunda Norte en Angola, laquelle fut appelée par leurs ascendants, lors de la pérégrination, « Banza e Lunda ».
Les Mbala vivant au Bandundu cohabitent avec nombres tribus d’origines diverses influençant ainsi leur dialecte d’après les régions et ils utilisent le Kikongo comme langue de communication qui fut imposée par l’État (les colons belges).
Mais leur langue atteste le substratum Luba malgré des influences des peuples (tribus) environnants et ceux du Kasaï occidental parlent le dialecte Mbala et le Tshiluba comme langue de communication.
Selon les sources et le contexte, on observe plusieurs formes : Ambala, Apeenzi, Bala, Bambala, Ba Mbala, Bampem, Bapeenzi, Bapene, Gimbala, Mbalas, Mu Mbala, Rumbala.
Réf : Wikipédia.
Descriptif de l'objet
Les quelques exemples comparables de ce type rare ont été attribués aux Mbala, en usage et peut-être fabriqués également par les Yanzi et Dzing, qui ont été historiquement influencés par les Téké.
Cette belle lame est d’une ancienne forge avec un martelage magnifique et régulier avec une asymétrie recherchée.
Elle rappelle le travail de forme Yanzi ou même une vague ressemblance hybride des conceptions asymétriques Teké.
Le corps est droit en partant de la poignée, monte en s’élargissant très légèrement puis présente un épaulement angulaire à 90°.
A partir de là, la lame s’amincit et part en courbe pour retomber de l’autre côté, comme une tête d’oie a bec plus pointu ou une tête de cygne à cou droit.
La courbe extérieure de cette tête de lame est la seule partie coupante.
Tout le reste de la lame présente une petite bordure de renflouement sur son arête.
L’axe central du corps présente un léger renfort dù à un repoussement du métal.
La poignée est en bois de base elliptique à étranglement central.
Le haut est habillé d’un enroulement de fil de laiton, de fer au centre et de cuivre vers le bas, le tout se terminant par un cabochon en feuille de cuivre.
Cette arme est un symbole de prestige, non fonctionnel pour le combat ; cependant il se pourrait que ce type d’armes ai pu être inspiré par les couteaux jet.
Ce type de couteaux peu fréquent, sont tous antérieurs à 1920, on les nomment kikott.
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