Igbo 1
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 4,5 cm au plus large.
- Hauteur :
37 cm. - Poids :
207 grammes. - Matériaux :
Cuivre, bois. - Pays :
Afrique de l’ouest, Nigéria. - Peuple :
Nigérian, Royaume de Nikki. - Ethnies :
Igbo. - Période estimée :
Années 1900-1920 - Autres informations :
Provenance d’une ancienne galerie parisienne.
Intermédiaire Karl Martinenghi.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Panga na visu, Manfred A. Zirngibl & Alexander Kubetz.
Synopsis
Les Igbo – la nourriture
Les Igbo sont des agriculteurs, devenus catholiques à la suite de la colonisation par les Anglais.
Leurs principales plantes cultivées sont l’igname, qui est leur aliment de base, mais aussi le maïs et le gombo.
La nourriture occupe une place de premier plan dans la culture igbo, particulièrement l’igname : un festival annuel lui est consacré, le New Yam Festival.
Traditionnellement, la fête du Yam est une fête de la moisson de l’igname organisée en l’honneur d’Ala, déesse de la terre et de la fertilité.
En pays igbo, la noix de kola ( Oji, en igbo ) revêt une importance particulière : elle est présente sur les tables à tous les grands évènements (mariages, réunions de famille ou baptêmes) où elle est bénie (igo oji en langue igbo) puis brisée (iwa oji en langue igbo) et distribuée aux invités selon des règles qui varient en fonction des communautés, généralement par les hommes.
La cuisine traditionnelle Igbo est riche et épicée.
Elle comporte de nombreux légumes ainsi qu’une multitude de soupes (ofe en langue igbo) qui s’accompagnent de foufou, une sorte de pâte à base d’ignames épluchées, bouillies puis pilées (utara ji ou nni ji en igbo) , de manioc fermenté (akpu ou mgbaduga en langue igbo) ou de maïs (nni oka) ou encore de taro bouilli puis pilé (utara ede).
Descriptif de l'objet
La double lame en cuivre rouge de ce couteau Igbo du Nigéria nous pousse vers un couteau de notable.
Ce couteau devait certainement servir d’insigne hiérarchique pendant les cérémonies officielles.
Au milieu de cette double lame découpée se trouve une ouverture ouverte en bout, se qui forme les deux lames sur une même naissance de soie.
Le bord extérieur de chaque côté est légèrement affuté mais non coupant et il tombe en même largeur sur la chape.
Chaque partie de lame est renforcée en son centre axial par une épaisseur plus importante ou se voit une ligne de croix en X.
En dessous, sur la partie large, avant la soie, juste sous l’ouverture de séparation des lames se trouvent également deux X superposés ainsi qu’une signature « udubo » inscrite en lignes de points.
Tout ceci, les croix et la signature, sont présentes sur les deux faces.
La poignée en bois très travaillée possède une chape côté soie, identique à la terminaison par opposition de sens, celle de la chape est décorée de striures croisées et le bout, lui, est bordé de lignes profondes en biais et surmonté d’un tenon en cône inversé de forme triangulaire.
La fusée entre les deux est en alternance de parties en boudins à facettes et d’autres presque cylindriques gravées profondément soit de lignes en biais, soit de lignes croisées, ou simplement de lignes concentriques horizontales.
Cela nous fait une poignée aux formes très chargées et très gravées.
J’ai déjà vu ce type de travail sur des couteaux Igbo « Aflickpo »
@ll@n