Tchokwé 1
Fiche technique
- Taille :
Largeur de lame : 25 cm au plus large.
- Hauteur :
56 cm. - Poids :
560 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois, laiton. - Pays :
Angola, Zambie, République Démocratique du Congo. - Peuple :
Bantoue. - Ethnies :
Tchokwé. - Période estimée :
Années 1920-1940 - Autres informations :
Salle des vente de Châlon.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
A venir.
Synopsis
Peuple Tchokwé
Les Tchokwés sont une population de langue bantoue d’Afrique centrale et australe, originaire de l’Angola, surtout présente en République Démocratique du Congo et à un moindre degré en Zambie.
Quelques milliers vivent aussi en Namibie.
Historiquement, les Tchokwé sont issus de la migration des Lunda vers le Sud.
La culture Tchokwé, bantoue d’Afrique centrale et australe, est surtout présente en République Démocratique du Congo et en Angola.
Les Tchokwés sont issus de la migration des Lunda vers le Sud, au même titre que les Lunda du Sud et les Luvale, parmi d’autres.
Des conflits de succession, au sein des lignages au pouvoir lunda, ont généré ces migrations successives.
Le mythe raconte ainsi, l’avènement de Mwantiyavwa, nouveau chef de l’empire Lunda, né de l’union entre le chasseur Chibinda Ilunga (ou Tshibinda) et la souveraine Lueji.
Réf : Wikipédia.
Descriptif de l'objet
Cette hache d’apparat à grande lame très découpée d’ajours et de perçages possède une poignée assez fine en forme de fusil de traite,
certainement sculpté après ou pendant l’occupation des colons.
La lame pourrait même être définie comme ayant une forme humaine.
En effet, les pieds faisant office de soie entrent dans la crosse du fusil.
Un épaulement de chaque côté marque le départ du corps, montant jusqu’aux bras qui sont levés et maintenant une sorte de coiffe en arc terminal au dessus d’une tête également en arc avec entre-deux une grande lucarne découpée.
Le centre à l’emplacement du visage est ajouré en forme de feuille de ginko biloba et, de chaque côté des bras, on y trouve un ajour en forme d’œil.
Toute la lame est perforée de trous ronds, suivant toutes les formes en arcs, sauf les bras et le corps.
Le corps est lui marqué d’empreintes rondes reliées par des lignes de points.
Toutes les perforations sont entourées de lignes de points ainsi que les bords de chaque ajour et les bras.
Tout cela sur les deux faces, mais pas forcément symétrique.
La représentation du fusil en bois est marquée par la partie la plus large, la crosse, puis la partie gâche perforée de deux trous, une partie un peu plus grosse avec la visée, et enfin le canon plus fin et cylindrique.
La crosse est ornée de quelques clous de tapissier en laiton et fer puis également de petits tenons noirs en reliefs.
Un marquage de cercles concentriques est inséré de temps en temps entre les clous et tenons.
Cette arme de parade nous propose une vue de puissance coloniale qui hélas fait partie intégrante de la culture tchokwé.
@ll@n