Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Kuba Ikulintey 3

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 10 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     34,5 cm.
  • Poids : 
    155 grammes.
  • Matériaux : 
    Bois.
  • Pays : 
    République du Congo, Ex Zaïre, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Kuba, Pyang, Bulaang.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Joaquin Blanco.
    État-Unis.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen p 114.
     

Synopsis

Art et quotidien


L’art chez les Bakuba est objet d’admiration, de source de prestige
et d’agrément.

Les objets d’usage quotidien sont bien faits et ornés de formes géométriques variées selon une tradition cosmologique ancienne.

Il existe par exemple une vaisselle spéciale pour chaque mets, trente-sept catégories de différents paniers à utilisation diverses, des coffrets à rasoirs, des boîtes pour les jolis chapeaux masculins en vannerie.

Les pagnes de raphia tissé, brodés somptueusement, sont connus sous le nom de « velours de Kasaï ».
Très amples, ils sont repliés à la taille, en large volant.
On les trouve plus souvent sous forme de « tapis ou nattes » de formes rectangulaires ou carrées pas très grandes.

La coopération économique est organisée, au village, en sorte que chacun soit aidé en cas de besoin.
Les groupes d’entraide sont nombreux, section de clan, lignage, village.

Les régions produisent d’après les ressources naturelles.
Certaines produisent principalement des poteries, d’autres des nattes et paniers, d’autres encore du sel.
Ou encore de la viande et des peaux, ou du poisson.
Les marchés facilitent les échanges, les coquillages « cauris » servaient de monnaie.
Le commerce se faisait aussi avec des groupes étrangers.


         A droite chef appuyé sur son stik, à gauche, masque de danseur et épée Ikul.
         (Cliché Harroy)

  

Descriptif de l'objet

 
Cet Ikulintey, toujours de forme Ikulbapyaang, est un peu plus fin et détaillé que ceux déjà vus.
Entièrement en bois monobloc avec poignée de forme classique, la lame est plus large et représente mieux l’Ikul classique.

La lame est bien représentée avec sa nervure centrale, recto-verso avec différentes ciselures de lignes brisées parallèles.
Les deux encoches près de la poignée représentent bien l’extrémité de la base de la soie qui entre dans la poignée et bute sur le talon de poignée.

Cela affine un peu plus l’arme, ainsi que le marquage intérieur de la lame par deux sillons du côté gauche et un du côté droit, en recto-verso.
Également présents sur une face, quatre arcs de cercles parallèles de chaque bord intérieur.
Belle patine d’ancienneté.
 
@ll@n