Les Konso

Les Konso habitent la région du Rift et des terres de moyenne altitude du sud de l’Éthiopie

Les autorités traditionnelles du Konso fonctionnent encore et coexistent avec les autorités de l’État éthiopien.
Ce « pays » Konso, toujours autonome dans l’histoire, reste très remuant vis-à-vis du pouvoir central.
Les actes de résistance et de soulèvement ne sont pas rares, cette faculté de résistance est étonnante lorsque l’on sait que cette communauté ne compte que quelques 200 000 personnes.
Les Konso ont transformé les pentes en terrasses. C’est le seul peuple de la région à avoir entrepris de tels travaux.
Ces terrasses permettent de prévenir l’érosion et de maximaliser la rétention de l’eau qui tombe en deux saisons de pluies alternées avec deux saisons sèches.
Elles sont faites de pierres sèches et peuvent parfois atteindre 5 m de hauteur.
La population Konso est composée d’agriculteurs sédentaires, alors que de nombreuses ethnies voisines sont semi-nomades.
Les cultures se font en deux récoltes annuelles, après un labour encore à l’araire, tiré par des bœufs zébus.
Le tef (céréale locale) voisine avec le sorgho, le maïs et le millet.
Les grains de millet sont moulus par les femmes puis transformés en galettes qui constituent la nourriture de base.
On confectionne également un breuvage légèrement alcoolisé, à base de céréales fermentées, et très prisé lors des fêtes.
On y parle le konsigna, langue couchitique proche des langues oromo.

L’originalité de la culture Konso se traduit par ses villages fortifiés, son organisation sociale fondée sur un système de générations, ses stèles et ses rites funéraires incluant l’érection de statues en bois, les Waka.

Réf Texte : Peuples du monde et ses minorités.

                  3 autres type de konso dont deux en cuir peint.
                            Hauteur 100 cm, 105cm et 105 cm.

Réf : Collection particulière Éthiopienne, Pascal Joannes, édition Toguna.