Les peuples Mongo occidentaux

En l’absence de tradition d’une autorité souveraine, les tribus Mongo fonctionnaient comme des sortes d’États indépendants qui passaient des pactes de non-agression avec bon nombre de chefferies souvent éparpillées sur de vastes territoires.
Leurs traités de paix prenaient différentes formes :
mariages entre membres de clans différents, promesses de paix après des hostilités ou pactes d’amitié passés entre deux individus puissants, qui s’étendaient ensuite aux clans tout entiers.

Leurs guerres, razzias et incursions belliqueuses pouvaient avoir de multiples causes : réparation d’un tort, vengeance d’un affront, appât du butin ou encore constitution de la dot d’une jeune fille.

Les Nkundu, comme les Ntomba, Sengelé, Lia, Saka et Ngandu, autres ethnies Mongo, étaient d’excellents forgerons, réputés pour leurs armes de main aux lames de forme anthropomorphe, dont les poignées en bois étaient finement sculptées et incrustées de laiton.

Aux combats, les guerriers Mongo utilisaient des arcs avec des flèches parfois empoisonnées, des couteaux, des massues et des boucliers.

                                Peuple Mongo, bouclier, lance et couteau Ngulu.