Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Mongo Saka 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur : 44 cm . 
  • Hauteur :
     1, 35 m.
  • Poids : 
    1,780 kg.
  • Matériaux : 
    Fibres végétales, rotin, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Cntrafricaine.
  • Peuple :
    Mongo.
  • Ethnies : 
    Saka.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 

    Boucliers d’Afrique, d’Asie du Sud-Est, d’Océanie
    du musée Barbier Muller, p74/75.
    Guba Africa, p 78/79.

     

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              Ce bouclier est référencé dans le livre de Luc Lefebvre,
                           Âmes de formes formes de lames
                  Catalogue de l’exposition
    , Lille 2009. N° 87.

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Synopsis

Boucliers du peuple Mongo
du nord à l’est

Ce sont des boucliers de hauteur et de largeur courantes; leurs côtés sont repliés vers l’intérieur.
Les deux traverses y sont généralement fixées avec un espace entre les deux.
Les bouts supérieur et inférieur sont généralement formés d’un nattage en arc.
Certains boucliers ont une poignée qui se termine en haut et en bas en forme de V et parfois on y trouve des décorations faites de clous de tapissier en laiton.
Au milieu du bouclier, une bande tressée est souvent appliquée en oblique.
Parfois celle-ci est fabriquée spécialement pour le bouclier et se termine généralement du côté arrière à hauteur de la poignée.

Souvent aussi, il s’agit d’un morceau de natte tissée, fixé de manière rudimentaire sur la face avant.
Cette bande se réfère certainement aux boucliers en bois de l’est qui présentent une bande centrale épaissie.
Dans les boucliers tressés, la bande sert également de renforcement.


Bouclier en rotang n° 2 et 4 en partant de la gauche, Saka Mongo, les autres sont en bois.
Réf photo : G . Van Kerken 1905.

Descriptif de l'objet

 

Ce bouclier Saka est natté sur l’arrière de lamelles de rotang posées l’une contre l’autre de haut en bas en position verticale, excepté une bande centrale de cinq centimètres.

L’avant, lui, est positionné et natté de la même manière, mais en lignes horizontales de haut en bas, y compris la partie haute et basse.
Sur l’avant, la partie haute et basse est légèrement écartée en son centre pour laisser passer les deux barres centrale en dessous, ce qui fait que l’on ne voit plus les deux barres en haut et en bas, seule la longueur centrale est visible, vice-versa à l’arrière.
Toutes les lamelles plates de rotang sont reliées entre elles par des fibres végétales « jonc » très fines entrelacées avec les lamelles horizontales et verticales.
De plus, un tour complet du bouclier, fait avec de la liane de belle section, sert de fixation à tout l’ensemble des lamelles, ainsi qu’aux deux barres verticales, également en liane de section plus importante.

Les deux barres sont également fixées par enroulement de fibres sur elles-mêmes et entrelacées avec les lattes arrière.
Les deux parties arrondies sont resserrées par tressages très fins en trois lignes horizontales, afin que l’espace pour le passage des barres soit bien serré et maintenu.
Une tresse chaînée croisée partant d’entre les deux barres en haut et en bas maintien l’arrondi fixé sur le bout du boucliers.

Les décorations sont faites par enroulement très fin autour des lattes de fibres végétale fines et brunes.
La poignée en bois est assez classique, monobloc, rectangulaire avec sculpture intérieure pour la prise en main avec six points de fixation.

@ll@n