Les boucliers 1

Les boucliers étaient fabriqués en bois, en osiers, en peau, et rarement en métal.

Leur conception et leurs motifs, que nous ne comprenons pas toujours, différenciaient un clan d’un autre au cours des batailles et permettaient d’identifier le rang militaire  et le statut social de son porteur.

On se servait des boucliers non seulement au cours des guerres, mais également dans les exercices d’entraînement et pendant les rites d’initiation.
La complexité de leurs formes et le type de fabrication expriment bien plus qu’une simple fonction de protection : ces objets de pouvoir traduisent aussi les sentiments de dignité, de prestige dont étaient investis les combattants.
Les boucliers se trouvent partout en Afrique, dans une remarquable variété de matériaux, de formes et de motifs décoratifs.
Avec des combinaisons qui expriment leur fonction d’objets de prestige, de symboles d’identification individuelle et tribale, également d’accessoires lors des danses et des cérémonies.

Leur conception et leur fabrication étaient le résultat d’une longue tradition, spécifique de la culture et des conditions locales.
Lorsqu’on les voit, on est d’abord frappé par la forme, et c’est à peine si l’on remarque les subtiles modulations de couleur.

D’autres sont décorés d’une manière qui peut aller de la simplicité la plus pure et la plus discrète à des dessins géométriques très élaborés.
De tels dispositifs visuels sont puissants dans tous les types de boucliers africains, et il est difficile de dire lequel des matériaux a été utilisé avec le plus de succès.

                                               Bouclier du peuple Wandala.