Teda Wadaï 1

Les Teda, Daza et quelques autres ethnies habitent une vaste région du nord du Tchad, des zones adjacentes au Niger et au Soudan.

Un petit rappel pour clarifier la situation.
Les noms comme Tibesti, Ennedi, Kanem, Borkou et Ouadaï (Wadaï) souvent cités pour tous ces grands couteaux de jet, désignent des régions et non des peuples.
La région de Wadaï n’existe plus aujourd’hui que comme chefferie traditionnelle en relation avec le service administratif tchadien moderne.
Le roi du Wadaï est appelé Kam Kallas, qui signifie « le grand » dans la langue des Maba, les habitants du Ouadaï.

Du fait de l’islamisation du royaume, il porte le titre officiel d’Amir Al Mouminime, qui signifie « Commandeur des croyants » en arabe.

Énormément de hautes personnalités ont favorisé le développement du royaume de Wadaï, surtout après le transfert de la capitale à Abéché.
À une population de l’Afrique de l’ouest, notamment les Peul, les Haoussa, les Bornous se sont ajoutés des peuples venus de la Libye, sans compter l’apport très important fourni par la communauté soudanaise appelée par les autochtones Djallaba par les autochtones.

 
                                                      Région Tibesti-Ennedi

Le Tibesti est l’une des vingt-deux régions du Tchad créées par démembrement de l’ancienne région du Borkou-Ennedi-Tibesti (BET) le 19 février 2008.
C’est une zone désertique dominée par le massif du Tibesti.
L’Ennedi et le Tibesti font partie des mythes du Sahara en raison de leurs reliefs imposants et tourmentés rares dans la bande saharienne.
Il s’agit d’un vaste massif volcanique donc plusieurs sommets dépassent 3000 mètres, le point culminant étant l’Emi Koussi avec ses 3415 mètres.