Banda Mbugbu 7
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 28,5 cm.
- Hauteur :
43 cm. - Poids :
335 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, fibres naturelle, peau de reptile. - Pays :
République Démocratique du Congo, Centrafique, Soudan du Sud. - Peuple :
Banda. - Ethnies :
Mbugbu, Yakpa, Wada, Gbodo. - Période estimée :
Années 1880-1910. - Autres informations :
Ex collection Française.
Enchères Salorge, Nantes J-Yve Couet.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Les couteaux de jets du sud. Luc Lefebvre P 86.
Kipinga.p 82.
Synopsis
Razzias !
Les Banda ou Gbanda ont probablement été l’un des peuples ethniques d’Afrique centrale le plus affecté par les raids des marchands d’esclaves dans le cadre de la traite arabe.
Mohamed es-Senoussi, devenu sultan du Dar El-Kouti (sultanat se trouvant dans le nord du territoire de l’actuelle République Centrafricaine et qui dura approximativement de 1830 au 17 décembre 1912) en 1890, lance de son territoire des raids esclavagistes sur les Banda.
Il poursuit ses raids le long de la rivière Ouaka, qui déciment le pays banda jusqu’en 1910, avec la complicité passive de la France, avant d’être tué par la nouvelle puissance coloniale en 1911.
Ces razzias ont eu des conséquences désastreuses sur les populations septentrionales de l’Oubangui-Chari, elles s’opéraient même grâce à des alliances plus ou moins durables conclues avec des groupes locaux Banda.
Les Banda en Afrique centrale constituent l’un des principaux groupe ethniques, elle est établis en République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, au Cameroun et au Soudan du sud.
Descriptif de l'objet
Ce couteau de jet des Mbugbu est très ouvragé, ce qui est assez peu courant.
La pointe du centre assez large est couronnée par un petit chapeau triangulaire, contrairement à beaucoup d’autres qui sont pointues.
Sur l’aile avant qui est d’une belle largeur est ciselé un cartouche en plein dans la courbe avec deux traits profonds bordés de flashs presque traversants.
On retrouve ce décor sur la partie haute du corps et un plus petit au milieu de l’éperon du bas.
Le grand éperon courbe plongeant vers le bas avec sa petite terminaison en boucle lui confère un air un peu plus aérien.
Un épaulement apparaît sur la partie basse de l’éperon avec une bordure ciselée en traits croisés.
Le corps, lui, est rétréci au milieu et de chaque côté
La ligne de coupe affutée se trouve sur tout le tour de cette arme, jusqu’à l’épaulement de l’éperon.
Sur le bas du corps on observe un habillage de poignée composé de peau de reptile je pense faite sur place mais pas d’origine..
Très belle arme peu courante et ancienne.
@ll@n