Classement difficile

Ces couteaux classés dans le type faucille du premier groupe ne sont pas faciles à identifier au point de vue paternité ethnique.
Les modèles qui vous sont présentés, ont un terminal obtus et généralement en forme de S.
La courbe n’a aucune influence sur le travail de forge ni sur les gravures qui sont typiques des Ngombé, Doko, Poto et des Mbudja.
Ce qui permet parfois de les identifier avec plus de convictions.
Les exemplaires très courbés sont souvent attribués à tort aux Nzakara, mais ceux qui possèdent une boule magique devraient plutôt être attribués aux Poto, Doko
car chez eux c’est un élément typique.
L’excroissance au-dessus de la poignée n’est que rarement présente.
La poignée en bois parfois recouverte de peau a des dimensions normales.
Souvent pour la main on retrouve une protection en cuir ou plus rarement en tressage.
Cette protection a souvent disparu, laissant ainsi des  traces sur la lame.
Si on tient l’arme comme protection, elle est plus efficace pour couper que pour frapper.
Le bord arrière de la lame peut être épaissi ou comporter des encoches, parfois les deux.
Il est assez remarquable que les exemplaires fortement courbés aient toujours le bord épais.
Souvent les trous dans la partie élargie sont remplis de cuivre ou de laiton.
On retrouve ce type d’armes chez les Ngbandi, qui se fournissaient régulièrement chez les Ngombé.
Il est probable que les peuples avoisinants en avaient également et que certains en fabriquaient aussi.