Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

Vous êtes le

ème visiteur

Medje Budu 4 Ivoire

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 17 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    36 cm.
  • Poids : 
    452 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, Ivoire.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Congolais.
  • Ethnies : 
    Medje, Budu, Mangbetu.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Intermédiaire Éric Claude.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Tribal arms monographs vol 1/n° 3 p 40.

Synopsis

Peuple du haut Uélé

LES LIKA
Après l’installation des Budu les Lika (qui sont des Boa) entrèrent dans la région par deux vagues.
Le premier groupe arrivé s’établit, vers 1730, dans la vallée de la rivière de Maïka, il constituera par après l’actuelle chefferie Balika-Toriko.
Le second groupe est formé des Nyakpu. Les Lika-Ateru s’assimilèrent aux Budu en épousant leurs coutumes et même leur langue.
Vers le XVIIIè siècle, sous la poussée des guerriers azande, les Lika s’installèrent à Wamba.
Sur leur espace actuel, les Lika durent faire face, premièrement, aux attaques de leurs voisins Mangbetu.
Ces attaques se soldèrent parfois par des alliances entre les deux peuples.

Pour se débarrasser de la menace des Mangbetu, les chefs Budu firent appel aux arabisés, les Ngwana, venus du sud en passant par le Maniema.

 

Réf : Degot Léonard Manziga Alukunio
lire OMASOMBO TSHONDA, Jean (dir.)
République Démocratique du Congo. Haut-Uele.
Trésor touristique. Séries « Monographies des
provinces de la RD Congo », vol. 2. Bruxelles-
Tervuren : Le Cri-MRAC, 2011, 440 p.


                                                         Notable, ethnie Lika.

Descriptif de l'objet

 

Couteau classé dans le type faucille de forge Medje influencé par les Budu.

Lame puissante très rigide avec un renfort axial allant de la soie à la pointe, de belles marques de martelage en surface.
La lame présente un léger rétrécissement en largeur, un dos presque droit, et part d’un seul coup en projection avant formant un bel angle avec une petite perforation circulaire en tête.
Le bas de lame parallèle possède un ergot à pans coniques côté gauche, puis une belle pente rejoignant la base de la naissance de la soie.

A ce même niveau côté droit (dos) un autre ergot en pointe, légèrement arquée, large sur son épaisseur (8 mm), est strié de traits parallèles.
On dirait une queue de détente pour fusil, avec sa  partie striée pour poser le doigt !
En dessous se trouve la partie épaisse à encoche, avec épaulement plus large qui ensuite diminue pour entrer dans la poignée en ivoire et la traverser.
La poignée en ivoire est de forme elliptique en deux parties séparées par un petit boudin central de diamètre nettement inférieur.

Les poignées en ivoire nous confortent dans l’idée que ces armes étaient des armes de prestige, pour notables, chefs, hauts dignitaires.
Vu la valeur de l’ivoire, au même titre que les armes en cuivre, elles devaient avoir une signification hiérarchique, de rang social et de pouvoir.

@ll@n