Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Boa Bengé 3

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 8,2 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    56 cm.
  • Poids : 
    315 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé , laiton, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Boa
  • Ethnies : 
    Boa, Bengé.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1900
  • Autres informations :
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Rares armes courtes africaine p 72/73.
    Manfred A. Zirngibl.
    De fer et de fierté p 114/115.
    Beauté fatale P 179.

Synopsis

Les guerriers – suite


Eux aussi disposaient de leurs propres charmes, d’autant plus nécessaires que la mission de ces hommes consistait à diriger les opérations selon les instructions données par le chef.
La peur pouvait s’emparer de n’importe quel guerrier au cours d’une bataille.
Plus encore, la désertion faisait l’objet de lourdes sanctions allant de la mutilation à la mort.
L’attaque décidée, un éclaireur était envoyé pour repérer les positions de l’ennemi.
Il n’était pas rare de profiter des moments de réjouissances pour abuser l’adversaire, qui, n’étant pas préparé au combat, se retrouvait alors sans défense.
Au cours des raids, tout ce qui ne pouvait être emporté était détruit, incendié.
Les femmes et les enfants étaient emmenés comme esclaves.

En fonction de leur statut initial et de leur appartenance ethnique, les captives allaient grossir le nombre des compagnes des chefs ou étaient offertes aux soldats qui se partageaient le fruit du pillage.

L’esprit combatif qui animait les Africains n’a pas toujours été perçu sous un jour favorable par les voyageurs et les explorateurs européens qui, lorsqu’ils traversaient le continent noir, ne se sentaient pas en sécurité.

Réf :  C. Falgayrettes  Chasseur et guerriers,
Musée Dapper

 

Descriptif de l'objet

 

Belle épée courte à lame rigide lancéolée, ce terminant par un dard pointu en bout.
La lame part de la soie avec une faible largeur perforée d’une grande lucarne hachurée sur ces arêtes et s’arrêtant à hauteur de l’épaulement large du bas de lame.
A partir de cette largeur (la plus grande), la lame part en se resserrant puis s’allonge pour rejoindre le dard terminal.
Cette lame est ciselée sur le côté gauche de son axe central, de lignes serrées en arcs parallèles jusqu’au bord de la pente d’affutage.

De plus, elle est perforée sur un tiers  de quatre beaux trous conséquents, espacés d’environ deux centimètres d’écart sur l’axe partant de la partie la plus large.

La poignée en bois est recouverte de bandes de laiton montant la partie de lame où se trouve la lucarne, la recouvrant en faible partie.
Très bel ensemble, certainement une arme de notable.
 

@ll@n