Production anciennes du bassin de l’Ogooué

Les deux productions les plus dominantes sont le raphia dans les produits végétaux et les produits tirés des métaux, plus particulièrement du fer.

On trouve ainsi le raphia et l’enclume offerts ensemble par le futur époux à la famille de la future épouse.
Quelle soit métallurgique ou agricole, la production ancienne a évolué dans le cadre d’une économie strictement parcimonieuse.

La connaissance du milieu environnant et des possibilités d’utilisation directe de ses produits est très poussée, les spécialistes collectent  ainsi la plus grosse part de produits à usage médical et vétérinaire de même que les végétaux nécessaires à l’artisanat.
La forêt constitue la réserve où l’homme trouve, en fournissant le seul effort de l’acquisition, de nombreux éléments indispensables à son existence quotidienne.
Ainsi jusqu’à une époque récente, les palmeraies ont toujours constitué un patrimoine apprécié.

Le palmier sert d’abord à l’alimentation.
Il procure de l’huile, l’émulsion où se cuisent la viande et le poisson, mais aussi la boisson le plus appréciée des vins de palme, ce vin qui demandait le commerce des ancêtres et les moments solennels de la vie collective (échange de femme et alliance entre lignages).
Partout se retrouvent les dons du palmier, dans les clôtures et les toitures des maisons.
Dans les pièges à gibier et les nasses des pêcheurs, dans les coiffures, les masques de fête et les pagnes de mort, comme dans l’habillement, dans la cosmétique, la thérapeutique etc.

Réf : J.E. Mbot un siècle d’histoire du Gabon. Éditions fotoprint-Paris 1997.

Armes des Achiras