Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Kuba 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 8,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    42,5 cm.
  • Poids : 
    400 grammes.
  • Matériaux : 
    Cuivre, bois, zinc.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Kuba.
  • Ethnies : 
    Bakuba.
  • Période estimée : 
    Années 1930-1940
  • Autres informations :
    Braderie de Lille..
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    ?


Synopsis

Royaume Kuba – Art de cour

Les Ba-Kuba, société très hiérarchisée, ont développé dans le passé un art de cour riche d’une multitude d’objets de réceptions et de banquets. 

C’est avant tout un art royal et aristocratique, essentiellement décoratif.

Ce matériel était exceptionnellement utilisé. 
Beaucoup de ces objets, bien qu’anciens,  n’ont même souvent jamais été utilisés. 
A la fin de la première moitié du 20e siècle, il est rapporté que les artisans d’art qui fournissaient la noblesse Kuba ont développé un commerce avec les colons européens présents dans la région. 

Ce sont souvent ces beaux objets exécutés dans le plus pur style traditionnel et avec le plus grand soin que nous retrouvons dans les collections : des peignes, coupes céphalomorphes, paniers et boites de vanneries  finement tressés, de belles étoffes tissées en fibre de raphias, qui sont très prisés aujourd’hui des collectionneurs.

 

Descriptif de l'objet

 
Cette épée avec sa belle pointe effilée entièrement en cuivre rouge a été fabriquée par les forgerons Kuba de la République Démocratique du Congo.
La lame est épaisse et renforcée dans l’axe central par un refoulement du métal dû au martelage que l’on voit bien sur l’agrandissement.
Juste avant la soie qui entre dans la poignée en bois, la lame est large et s’élargit encore plus pour s’amenuiser en pointe vers le bout.
Le tour de lame complet est en angle d’affutage recto-verso, l’arête de coupe est fine mais non coupante.

Ce qui est normal, étant donné que les armes en cuivre ne sont faite ni pour la chasse ni pour la guerre, ce sont le plus souvent des armes d’ordre hiérarchique.
Pour marquer un grade ou un signe de richesse, ou même des armes royales.

La poignée en bois en cônes inversés, avec celui du côté soie beaucoup plus long, est recouverte de mbek’l en zinc hormis les deux anneaux coniques central.
Cette poignée se termine comme les Ikulbapyaang avec un bout cylindrique à peine conique, et un marquage en bout sous forme d’imbol.

@ll@n