Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Kuba Ikullikal 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 8,3 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     33,5 cm.
  • Poids : 
    269 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, zinc.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
    Ex Zaïre.
  • Peuple :
    Kuba.
  • Ethnies : 
    Pyaang.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Salle des vente d’Auxerre 2011.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen p 211.
    De fer et de fierté p 228.
    Panga na visu p 202.

Synopsis

Royaume Kuba – Woot


Le royaume Kuba se serait formé entre le XIIe et le XVe  siècle.

Une légende raconte que le fondateur du royaume est un héros des Kuba nommé Woot qui est censé se réincarner dans les corps des souverains qui lui succèdent.
La société Kuba est matriarcale comme dans toute l’Afrique noire, et selon la règle, c’est le fils de la sœur du roi qui montait sur le trône.

Le roi est le chef politique et religieux, mais les pouvoirs législatifs et judiciaires du roi sont limités : un conseil institué avec son règne peut lui dicter sa conduite et même le faire assassiner.


C’est sous le règne du roi Shyaam a Mboul a Ngoong, appelé Shamba Bolongolongo, vers 1630 que le royaume connaîtra son apogée.

Notamment  dans le domaine artistique, il rapporta du Bas-Congo de nouvelles techniques de forge, de tissage et de sculpture sur bois qui feront la renommée du royaume.
Il rapporta et encouragea également la culture du maïs, du manioc, des haricots et du tabac.
À la fin du XVIIe siècle, les Kuba se voient envahir par les Luba, ethnie voisine.
Malgré tout, Kuba perdura néanmoins jusqu’à sa soumission par les Belges en 1904.


                                                           Notable Kuba.

Descriptif de l'objet

 

Cette épée kuba avec sa magnifique poignée couverte d’une multitude de mbek’l en zinc insérés dans le bois est un Ikullikal.

La différence nous vient de sa poignée en terminaison conique et non tronquée comme sur les Ikulbapyaang.

Cette poignée possède une belle patine châtaigne claire.

La lame est plus resserrée en son centre et présente une série de lignes parallèles à un bon centimètre du bord de lame.

Une belle nervure en relief et décalage escalier sépare la lame en deux parties égales.
Le travail d’insertion des mbek’l dans la poignée est absolument fascinant de précision et de juste équilibre.

@ll@n