Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Kuba Shoowa 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 7, 2 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     33,5 cm.
  • Poids : 
    244 grammes.
  • Matériaux : 
    Cuivre, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Kuba.
  • Ethnies : 
    Shoowa, Ngongo.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1910
  • Autres informations :
    Ex collection Éric Claude.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen p 105 / 115.
    Fatal Beauty p228.
    De fer et de fierté.
    Panga na Visu p 202/203.
    Dessin Shoowa, George Meurant p 176.

Synopsis

Royaume Kuba – suite


Autrefois, il y à eu chez les Kuba des armes de jet, le souvenir précis en a disparu, à l’exception d’une allusion fréquente à l’origine même du nom habituel de la tribu.

Ce nom « Kuba » ne plaisait pas beaucoup aux intéressés eux-mêmes, il n’est autre que la traduction du terme shoong dans la langue Luba,
la grande tribu qui occupait le territoire à l’est de celui des Kuba et dont l’importance a imposé la langue (le tshiluba) à ses voisins.

Le mot nkuba en tshiluba signifie en effet « éclair ».
Les Kuba seraient les gens de l’éclair, allusion faite à l’effet obtenu par les couteaux de jet à l’occasion des guerres tribales.

Ce que nous savons de ces couteaux de jet nous oriente vers quelques rares exemplaires encore existants, qui ont été analysés par Peter Westerdijk.

 

Descriptif de l'objet

 

Très ancien Ikul en cuivre rouge qui ne possède pas de renfort central, la lame est plus flexible.
La forme globale de la lame est redessinée à l’intérieure et quadrillée d’un enchaînement de dessin Shoowa, que l’on retrouve sur leurs velours du Kasaï et également sur les poteaux d’entrée de maison.

Il faut savoir que la morphogénèse des dessins Kuba a été reconstituée à travers la broderie shoowa qui en rassemble la plus grande variété dans des expressions qui témoignent d’une parfaite maitrise des phénomènes optiques dont ce genre de dessin se nourrit.

Cette arme a dû servir beaucoup lors de cérémonies, il reste des amalgames de kaolin imprimés dans les ciselures et des traces de couleur bleue par endroit, notamment sur l’épaisseur de la poignée à l’entrée de la soie.
Le bout de lame est usé, surtout sur les côtés, avant de revenir en arrondis, je pense que l’évasement était plus prononcé et angulaire comme l’épée courte N° 10.
J’ai classé cette épée courte dans les Ikul, mais je doute qu’elle soit forgée par les Bapyaang.
Je pense plutôt à un travail Shoowa ou Bangongo « Ngongo ».
 
@ll@n.