Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Lunda Yaka 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 4,7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     55,5 cm.
  • Poids : 
    320 grammes, 545 avec fourreau.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, cuir, cuivre.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
     Lunda Yaka,.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1930
  • Autres informations :
    Intermédiaire Karl Martinenghi..
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen p 253.

Synopsis

L’empire Lunda

 Le royaume Lunda ou empire Lunda est un empire africain dirigé par un empereur ou une impératrice (Numi, puis Mwant Yav après 1660), désigné(e) par un conseil des nobles.
Le peuple lunda réside toujours sur le territoire de son ancien empire, conquis par les colonisateurs belges, portugais et britanniques à la fin du XIXe siècle, qui ont dessinés les États actuels : ce territoire correspond à l’ouest de l’actuel Katanga, à l’Angola du nord-est et au nord-ouest de la Zambie.
On distingue parmi eux les Lunda de Kazembe, appelés Lunda de l’est, qui parlent une langue différente, proche de celle de leurs voisins Bembas.

Selon la tradition orale, l’empire naquit en 1600 de notre ère lorsqu’un groupe de populations issues de l’empire Luba et dirigées par Ilunga Tshibinda, frère ou neveu (et donc rival) de l’empereur Ilunga Kalala, émigra vers l’ouest et arriva sur la terre de la confédération Lunda  située dans le Kasaï supérieur au sud-ouest du Katanga.

Il y épousa la reine Lueji ou Rwej, fille du roi Konde des Bungu, chef de la confédération, qui lui remit le bracelet sacré lukanu, insigne de royauté.

Leur fils Yao Nawedji prit le nom de Mwant Yav (« vénérable Yav », francisé en « Mouata-Yamvo »), qui restera le titre des souverains Lunda par la suite.
Lueji, stérile dit-on, est la mère symbolique de l’empire et c’est une femme nommée Kamonga qui fut la génitrice de l’héritier.

 

Descriptif de l'objet

 

Belle lame ciselée sur toute sa face en méplat central pour cette épée courte à lame pas très large et à rétrécissement central pour finir en pointe terminale acérée.
L’axe central épais est ciselé de quatre lignes formées d’arcs de cercle bout à bout parallèles, inversés et face à face sur une double lignes, ceci recto-verso.
Cette décoration s’arrête à hauteur de la profonde encoche ou rainure se trouvant sur la gauche de la lame.
Sur la droite de cette encoche se trouve un décor ciselé de dessins géométriques et linaires jusqu’à la poignée, faisant suite au décor du méplat de la lame.
La poignée à base elliptique et la partie centrale cylindrique à léger étranglement, surmontée d’une couronne en arc de fils de laiton et se terminant par une couverture en fer conique, sont en partie recouvertes de cuir.
Le fourreau est en deux parties de bois, rapprochées et reliées par du cuir épais, tendu est cousue autour.
Le bout du fourreau est de forme arrondie, habituelle chez les Yaka.
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