Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

Vous êtes le

ème visiteur

Mbudja Ngombé 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 15 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     54 cm.
  • Poids : 
    620 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuivre, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Ngombé.
  • Ethnies : 
    Mbudja, Doko, Ngombé, Ngbandi.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1930
  • Autres informations :
    Ex collection Small, Belgique.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    De fer et de fierté p 146/147.
    Ngbandi Yakoma Luc Lefebvre p 92/93.

Synopsis

Les épées courtes chez les Mbudja, Ngombé

 Les épées jouaient autrefois un rôle vital dans la guerre en tant qu’objets de pouvoir et d’intimidation.
Celles-ci se nomment ifangbwa.
Elles proviennent pour ce modèle des Mbudja et également des Ngombé, Doko et Ngbandi.
Elles se retrouvent ainsi surtout dans la zone comprise entre le fleuve Congo et les rivières Mongala et Ebola, en République Démocratique du Congo.
Chez les Mbudja elles sont utilisées comme insignes de chefs et portées en même temps que le couteau à « boule magique », glissées dans un fourreau.
Il en va de même chez les Poto, voisins directs des Mbudja.

L’équipement guerrier des Mbudja ressemble fort à celui des Poto, des Ngombé et des Doko, à l’exception des boucliers.
L’épée est généralement portée sans fourreau, mais il existe quelques exemplaires pourvus d’une gaine tressée à bandoulière, surtout chez les Ngombé.
La lame peut se terminer en pointe ou au contraire s’évaser.
Les modèles à extrémité évasée sont inspirés d’épées très semblables venant des Yakoma, Sango et Ngbandi, qui les utilisent comme couteaux de danse.
Ces armes ont été produites au moins jusque dans les années 1960, il est souvent difficile de les dater.


                                           Épée courte Ifangbwa Ngombé.

Descriptif de l'objet

 

Épée courte ifangbwa des Mbudja, des Poto, des Doko et des Ngombé.
C’est une lame assez large
, lourde et rigide, forgée sur une base de tranchet à pointe très évasée, prenant sa plus grande largeur, et arquée en bout.


La lame descend selon un rectangle à pente douce pour s’évaser légèrement formant deux excroissances en pointes symétriques extérieures.


A partir de là, sa largeur rétrécit en évasement long pour rejoindre la partie basse, ovale et ajourée d’une lucarne.

Toutes les bordures de cette lucarne sont ciselées de petits flashs en biais extérieur comme intérieur, recto-verso.
La soie en bout de cette partie ovaless entre dans la poignée et la traverse.

Cette poignée est en bois au départ elliptique, elle se termine en évasement conique cylindrique.

Elle est habillée en haut et en bas de bandes de cuivre et de fer au centre.
La lame elle-même possède une forte rainure centrale et axiale décalée sur le côté gauche de la lame.

Sur le côté droit de cette rainure est ciselé une frise de lignes brisées, de petits carrés et de flashs, formant l’axe central et vertical qui s’arrête a environ huit centimètres du bout de lame.

Ensuite en symétrie, un dessin ciselé forme comme une paire d’ailes de chauve-souris schématisée placée en plein centre du haut de lame dans l’arrondi.
Cette lame possède dix insertions de cuivre de diamètre différent, mais symétriques et réparties en verticale le long de l’axe central et à chaque angle du dessin du haut, tous ceci, sur les deux faces.
La lame est ancienne et très foncée de couleur anthracite.

@ll@n